L’Œil Urbain : festival photographique du 2 octobre au 29 novembre – Corbeil-Essonnes
L’Œil Urbain explore des thématiques liées aux nouvelles réalités urbaines. Ce festival photographique, dont la huitième édition se tiendra du 2 octobre au 29 novembre 2020, est devenu un rendez-vous incontournable sur le territoire national. Une dizaine d’expositions sont déclinées sous forme de parcours photographique à travers plusieurs lieux de la ville, en intérieur comme en extérieur.
C’est l’Afrique subsaharienne qui fait la une de cette huitième édition du festival l’Œil Urbain ; un territoire de 48 états situés au sud du Sahara, si vaste qu’il pourrait sembler vain d’espérer l’englober et d’en définir les contours en matière de photographie. L’écueil est grand en effet d’aborder le sujet sous l’angle des clichés, de la carte postale en quête de pittoresque en passant par un certain misérabilisme où il ne serait question que d’esclavage et de colonialisme. Les généralités ne sauraient prendre le pas sur la réalité contemporaine de ce vaste territoire, avant tout remarquable par sa diversité. La vitalité de la photographie actuelle en Afrique est bien le reflet de cette effervescence d’un continent en plein bouleversement dans un monde globalisé ; une photographie contemporaine émergente portée par une jeune génération de photographes africains talentueux.
L’équipe du festival l’Œil Urbain a souhaité se faire le porte-parole de cette diversité, en intégrant le regard de photographes africains (Sénégal, Congo, Ouganda, Bénin, Afrique du sud) mais aussi européens. Au total, plus d’une dizaine d’expositions proposent un parcours photographique à travers Corbeil-Essonnes et du nord au sud de l’Afrique subsaharienne. Des néons des grandes villes marquées par les pénuries d’électricité aux méandres de la filière du diamant, ou sur les routes cahoteuses, chaotiques, voire absentes de cet immense territoire, tout est affaire de parcours, de voyage, de circulation. Et le spectateur circule à son tour, de la couleur au noir & blanc, dans le clair-obscur, la clarté aveuglante ou le flou artistique, d’une vision particulière à une autre. Ce qui frappe dans ces travaux, c’est le contraste et le foisonnement des points de vue, des univers, et des émotions qu’ils suscitent.
Enfin comme tous les ans, s’effectue la passation de relais d’un résident à un autre : nous vous invitons avec Memory Lane à la restitution du très beau travail de Guillaume Zuili sur l’héritage industriel de Corbeil-Essonnes, et à venir rencontrer Yan Morvan, notre résident 2020, qui s’attachera à documenter le quotidien des habitants des Tarterêts.
Les expositions du festival photographique L’Œil Urbain sont toutes en entrée libre.
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[Source : communiqué de presse]
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