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L’Homme de Paille – au Théâtre Le Lucernaire

19 mars 2015
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L’Homme de Paille

De Georges Feydeau 

Mise en scène de Benjamin Moreau 

Avec Bruno Blairet et Frédéric Le Sacripan

Du 25 mars au 13 juin 2015
Du mardi au samedi à 18h30

Rencontre avec l’équipe artistique le 1er mai à l’issue de la représentation.

Tarifs: 25€ / + de 65ans 20€ / Étudiant, Demandeur d’emploi, RSA , Intermittent: 15€ / – De 26 ans: 10€

Réservations au 01 45 44 57 34 ou en ligne ici

Durée : 55 minutes

Théâtre Le Lucernaire
53, rue Notre-Dame-des-Champs
75006 Paris
M°12 Notre-Dame-des-Champs

www.lucernaire.fr

Du 25 mars au 13 juin 2015

Une pétillante comédie de jeunesse de Feydeau, un vrai carnaval. Une pièce où il est question de polygamie, de l’art moderne, du divorce et des hammams.

Deux hommes se présentent chez La Citoyenne Marie pour l’épouser. La veille, celle-ci a passé une annonce : elle cherche un homme de paille en vue des prochaines élections (la présidence du Parti Radical-Libéral-Social)…

La porte est ouverte, Marie n’est pas là : les deux prétendants Farlane et Salmèque vont se prendre réciproquement pour La Citoyenne.

Bravant l’incommodité mutuelle, ils engagent une danse de séduction exubérante et des projets politiques fulgurants et fumeux.

L’amour démocratique est en marche, réinventé par le génie de l’opportunisme. 

Note d’intention de Benjamin Moreau, metteur en scène

Homme de paille, homme de néant. Homme de paille, se dit aussi de celui qui ne fait que prêter son nom dans une affaire. Littré.

Feydeau écrit cette pièce à 23 ans. Une œuvre de jeunesse, longtemps inédite, et qui donne un éclairage fort sur un des ressorts de son œuvre. La mécanique de Feydeau mise à part (on a déjà trop écrit dessus), c’est plutôt quelque chose du fond de l’œuvre qui apparait ici  : l’homme y éteint sa féminité. Strindberg n’est pas loin de là.

L’argument de la pièce tient pourtant dans un mouchoir de poche  ; tout comme une vérité à ne pas oublier pour la suite de son œuvre : le nœud est là. C’est quasiment une pièce surréaliste, étonnamment actuelle par ses échos.

Bien sûr et en premier lieu le paysage politique comme toile de fond, bien sûr l’avarice, l’avidité, la cupidité… Les vices moraux comme horizon. Mais avant tout l’ambivalence continuelle des sexes. L’homme vacille dans sa posture virile. Tout paraît possible, tout devient possible : on assiste à un carnaval. Aucun n’est à sauver : c’est la tragédie sous le masque de grimace. 
 

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