Les Légendes Parisiennes
De Raphaël Bancou
Mise en scène par Samuel Sené
Avec Yohann Berger, Samia El Omari, Karim Harir, Zoriana Hosejka, Joseph Laurent, Raphaëlle Saint-André, Charlotte Ruby, Sonny Thongsamouth, Quentin Bruno, Julien Wol
Du 26 novembre au 5 décembre 2014
Les mercredis 26 novembre et 3 décembre 2014 et le vendredi 5 décembre 2014 à 20h30
Tarif plein : 10€ Tarif réduit : 7€
Réservation en ligne ou par Tel au 09 79 55 90 61
Durée : 1h30
Théâtre la Générale 11, rue Rabelais 93 100 Montreuil M° Mairie de Montreuil
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Isis et Solal ont défié le Diable. Par réincarnations successives, les deux protagonistes devront affronter une série d’épreuves s’ils veulent pouvoir enfin se retrouver. Ils voyageront à travers les époques, les légendes et les quartiers de Paris, dans un jeu orchestré par le Diable en personne.
La pièce repose sur 4 véritables légendes rattachées à l’histoire de Paris :
Le liseur de pierres Garance est une jeune parisienne aveugle, dont le désir est de voir mieux que quiconque. Pour ce faire, elle s’imprègne des descriptions de la ville que lui délivrent ses auteurs préférés : Zola, Proust ou encore Hugo. A tel point que la jeune fille devient guide et organise des balades littéraires dans lesquelles elle dépeint Paris au travers des yeux d’une aveugle, apportant au paysage urbain la poésie de sonimaginaire. Elle rencontrera Lucas, qui dispose du pouvoir de lire les pierres. Lorsqu’il entre en contact avec elles, les pierres lui délivrent leurs histoires, leur vue, leur vécu… Un pouvoir qui, de par son exactitude historique, est en antithèse totale avec l’imaginaire poétique de Garance. La jeune femme, ayant pourtant l’habitude de toucher les pierres pour se repérer, ignorait tout de leurs capacités à délivrer leur vécu. Lucas va donc lui apprendre à les écouter et, ensemble, ils plongeront dans l’histoire de Paris et de leurs précédentes réincarnations.
Les yeux de Mina En 1905, la pov’ Mina n’entra ve que pouic à la vie. Elle récupère des chats dans la rue parce qu’elle les aime, mais elle est obligée de «vendre sa fleur» en fin d’mois, question d’sous vous voyez ? Alors c’est vrai que Maleaume il lui a plu, surtout lorsqu’il lui a proposé de l’héberger dans son bar en cas d’pépin. Il est beau Maleaume, mais c’est pas son mac. Non, son mac c’est un nouveau, un salaud du nom de Goupil. Il l’habille mais il la force à faire le tapin de plus en plus souvent. Ça va mal finir, d’autant que Mina les nuits d’pleine lune elle disparaît, personne n’sait où elle est. Dans sa mansarde sous les toits, y a qu’des chats partout.
L’alchimiste de la rue des Grand Degrés En 1465, avec l’arrivée des tziganes, un horloger du nom d’Oswald s’installe rue des grands degrés à Paris. On le connaît mal, cet Oswald. On parle de lui. On dit qu’il ne vieillit presque pas, qu’il vend des montres qui marchent à rebours et qui auraient le pouvoir de faire rajeunir leur propriétaire. La vieille Léonie est attirée par la boutique, elle a une idée ! Elle propose un marché à l’horloger : elle lui offrira sa jeunesse en échange d’une de ses montres. Il accepte. Mais sa sorcellerie lui échappe. D’abord, Léonie rajeunit d’un coup – ce qui n’est certes pas pour lui déplaire – mais elle se retrouve ensuite envoûtée par la montre.
Le cœur de Paris Isis est fille du prévôt, une princesse en son temps, alors que s’érige depuis peu la cathédrale de Notre Dame de Paris. Le mariage alors ne souffrait pas de la notion d’amour, car une fille de si haut rang ne devait son futur qu’au bon vouloir de sa famille. Aussi, lorsque la princesse tombe amoureuse de Solal, un joueur de violon de basse extraction au service du diable, il est inconcevable pour ses proches d’approuver pareille union. Pris en étau entre le Diable et la famille d’Isis, nos deux amoureux prennent le parti de fuir. Mais on ne dupe pas le Malin si facilement car ce dernier, ayant intercepté les fugitifs, leur proposera un défi dont la réussite sera le prix de leur liberté.
[Source texte : Dossier de presse ]
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