Les derniers jours de l’exposition « Arise » de Moneyless à la galerie Anthony Roth
Encore quelques jours pour découvrir Teo Moneyless Pirisi et sa première exposition personnelle en France Arise, à la galerie Anthony Roth jusqu’au 11 janvier.
L’artiste propose ces derniers travaux sur toile et sur papier ainsi qu’une installation. Certaines pièces exposées lors de son exposition rétrospective au Palais des Expositions de la Fondation Banca del Monte de Lucques du 3 mai au 9 juin dernier, curatée par Gian Guido Maria Grassi, sont également présentées.
Teo Moneyless Pirisi aborde ainsi, avec cette exposition intitulée Arise, une vision qui se veut plus proche de l’état de nature, hors de notre quotidien urbain symbolisé par l’accélération ressentie du temps, la pollution et les urgences du quotidien.
Grâce à son travail de coloriste, Moneyless invite le spectateur à prendre le temps pour un moment de contemplation pure et rompt cette logique de la précipitation quotidienne. Invité à une certaine accalmie, ce dernier peut ainsi s’éloigner de son environnement habituel pour se rapprocher de la temporalité, plus longue et apaisée, de la nature et ses grands espaces.
À propos de l’artiste
Né à Milan en 1980, l’artiste vient à l’art à travers le graffiti au milieu des années 1990 avant d’évoluer vers une ligne plus abstraite. Diplômé de l’Académie des Beaux-Arts de Carrare en art multimédia et de l’ISIA de Florence, Teo Pirisi développe ainsi depuis plus de 15 ans, tant en atelier que sur les murs du monde entier, un travail centré sur la géométrisation de la composition et de l’espace.
Intitulée Arise, l’exposition se veut être la retranscription du mode de vie de l’artiste, plus tourné vers la nature et la simplicité que jamais. Le passage de la ligne à la couleur en constitue ainsi le marqueur essentiel. Si le triangle, axe de fort de son travail d’installation, constitue le socle fonctionnel de la pensée platonicienne relative au classement des éléments naturels, la couleur en constitue l’essence en ce qu’elle précède la forme. Dans son Timée, Platon définit, en effet, les éléments tels que le feu, l’eau ou encore l’air en fonction de nombre de faces triangulaires. Dans ce cadre, la stratification des couleurs apparaît comme une référence à la nature elle- même.
Cette quête de pureté, de dépouillement au plus proche de l’état de nature passe alors par la transition du formel à l’informel, du linéaire à l’aplat.
L’alchimie de couleurs enchevêtrées qui en résulte procure ainsi une sensation de plénitude et d’apaisement. Le travail de coloriste de Teo Pirisi fait alors appel, à travers sa nature instinctive et légère, à toute la sensibilité et l’introspection du regardeur grâce aux réminiscences de la nature par l’addition des couleurs.
[Source : communiqué de presse]
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