Le trio de Gunwood nous dévoile leur nouvel album, “Dream Boat Jane”
Enregistré aux prestigieux studios ICP à Bruxelles et réalisé avec Jean Lamoot (Noir Désir, Alain Bashung, Brigitte Fontaine…), Dream Boat Jane concrétise la maturité acquise par un trio dont l’approche à la fois enracinée et grande ouverte sur son époque lui permet de créer une musique devant laquelle s’effacent les étiquettes au profit de la profondeur des vibrations.
Quand le musclé Changing out there nous empoigne en pointant l’imprévisibilité de l’existence, c’est nimbé de la respiration haletante d’une guitare folk. Et si Gunwood exulte tout riff dehors sur les tendus Shades et Rude thing, il relâche la pression en assumant un nouveau versant à travers plusieurs morceaux inspirés par des femmes. De l’enjoué Share a little freedom à une berceuse écrite au moment du premier confinement (Good night song), en passant par le saisissant Grow (“qui parle d’accepter les imperfections de l’amour, de la vie”), le salutaire Bonfire (“qui reprend l’imaginaire du feu de joie de certaines fêtes païennes, ce symbole de brûler le passé pour ouvrir un nouveau chapitre.”) et la célébration du hasard des rencontres dans Sunny eye.
“Dans le premier album, je ne m’étais pas autorisé ce genre de titres, précise Gunnar. Je me disais qu’un texte sans souffrance n’avait pas de valeur. Là, il y a un côté plus direct, en prise avec l’émotion que je suis en train de vivre. Ce sont des moments importants à partager en live, qui feront beaucoup de bien.”
Voir ou revoir le clip de Dream Boat Jane
Dream Boat Jane : voilà un titre intriguant, comme ce doux visage qui vous happe dans le clip. “Dreamboat en un mot, c’est beau gosse ou belle gosse. Et en deux mots c’est le bateau de rêve qui t’embarque ailleurs”, confie Gunnar (le chanteur de Gunwood). Jane, c’est un personnage fictif. C’est la fille qui arrive à se défaire du monde réel en clignant des yeux telle Alice au pays des merveilles, mais aussi celle qui te fait oublier tes soucis. Elle représente toutes les échappatoires existantes.
Avec ce clip, réalisé par Auréliane Camps, on entre dans un univers intérieur poétique et contemplatif, un voyage de décors en décors à contre-sens de l’absurdité du monde. C’est une ode à l’évasion qui s’appuie sur une fièvre boogie blues et le tranchant d’une guitare slide pour s’élancer, comme grisée par plus de liberté.
[Source : communiqué de presse]
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