Le Théâtre 14 relance le Festival Re. Génération : retrouvez une sélection de spectacles à ne pas manquer
La deuxième édition du Festival Re.Génération qui débute aujourd’hui et qui durera jusqu’au lundi 24 avril. Tout le 14e est investi pour faire appel à une régénération de notre culture, de nos réflexions, de nos pratiques grâce aux forces des créateurs et créatrices de toutes disciplines.
Programmation :
Pour sortir au jour – Olivier Dubois
Gymnase Villon du Lycée François Villon
3 rue Maurice Noguès
75014 Paris
À 50 ans, en slip et cravate ou manteau de fourrure, Olivier Dubois visite en solo quelques-uns des soixante spectacles auxquels il a pris part en tant qu’interprète ou auteur. Avec son humour mordant, il n’hésite pas à nous impliquer dans le choix de ses récits de danses et ses interprétations. Et nous fait alors passer sans mal de Maurice Béjart à Sasha Waltz, d’Angelin Preljocaj à l’une de ses créations, Tragédie. Une mémoire singulière du corps reliée à la grande histoire de la danse.
Couleurs superposées – Daniel Buren et 5 participants/acteurs
Théâtre 14
20 avenue Marc Sangnier
75014 Paris
Travail réalisé en public composé d’actions successives de collage et de décollage. Cinq acteurs collent sur un mur des papiers rayés de blanc et de couleurs en suivant les instructions de l’artiste et en faisant se superposer exactement les bandes blanches.
Les spectateurs découvrent des couleurs et des formes qui apparaissent puis disparaissent lors de chaque nouvelle superposition. Les spectateurs sont les témoins de l’évolution du travail, sur un tableau qui n’est jamais fini et dont les différentes étapes ne sont retenues qu’en souvenir.
Al Atlal, chant pour ma mère – Norah Krief, Frédéric Fresson, Antonin Fresson Hareth Mhedi
Théâtre 14
20 avenue Marc Sangnier
75014 Paris
Dans ce concert-spectacle à la nostalgie festive, Norah Krief s’adresse à sa mère disparue et ranime les racines tunisiennes de sa famille, qui, enfant, l’embarrassaient. Sur les ruines d’un amour qui fait écho au ressenti de l’exil, elle fait sienne la chanson Al Atlal d’Oum Kalthoum inspirée du poème d’Ibrahim Nagi.
Norah Krief a souffert de sa différence aux yeux des autres, encombrée par le lointain pays qui entretenait la nostalgie de sa mère, alors qu’elle-même aspirait ardemment à la conformité. Aujourd’hui apaisée, affrontant ses émotions contradictoires, l’artiste va à la rencontre de l’héritage refoulé, et en célèbre les souvenirs visuels, sensuels, ou sonores, accompagnée par trois musiciens.
[Source : communiqué de presse]
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