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Le Prix ellipse 2022 annonce ses 5 finalistes de la deuxième édition

Untitled I, Beneath our skin lies the sun, 2019 © Keren Lasme

Le Prix ellipse est heureux d’annoncer les 5 finalistes de la deuxième édition destinée aux artistes émergents résidant en Côte d’Ivoire. Il s’agit de Assoukrou Aké, Aly Mazeh, Keren Lasme, Cynthia Colney et Theophany Adoh. Ces 5 finalistes, aux inspirations et pratiques multiples, illustrent la richesse et la diversité de la scène artistique ivoirienne.

Le lauréat du Prix ellipse 2022 sera annoncé le mardi 21 juin à l’issue d’une seconde réunion du jury. Il bénéficiera d’une exposition à la foire internationale AKAA – ALSO KNOWN AS AFRICA du 20 au 23 octobre 2022 ainsi que d’un accompagnement médiatique et professionnel sur-mesure.

Les 5 finalistes ont été choisis parmi 67 dossiers de candidatures par un jury indépendant composé de professionnels de l’art contemporain, dont des spécialistes de la scène artistique ivoirienne :

• Victoria Mann, Directrice-Fondatrice de la foire AKAA, ALSO KNOWN AS AFRICA
• Bénédicte Alliot, Directrice de la Cité Internationale des Arts
• Gazelle Guirandou, Directrice-Cofondatrice de la galerie LouiSimone Guirandou
• Isabelle Zongo, Collectionneuse, Directrice-Fondatrice de Original Foundation
• Auguste Errol Mimi, Critique d’art et Commissaire d’Exposition
• Jems Koko Bi, Artiste sculpteur et performeur

Assoukrou Aké

Né en 1995 à Bonoua en Côte d’Ivoire, Assoukrou René Poupoint est un artiste multidisciplinaire. Sa formation en histoire de l’art l’amène à élaborer des projets de recherches dans lequel il incarne le rôle d’un médecin chercheur menant des récits dits « de guérisons » en réponse à la violence et à sa capacité de mutation retranscrites à travers des références faites de fragments d’images.

Du tumulte du monde au silence du papier, 2021, acrylique sur craft, scotch de masquage bleu et page d’encyclopédie de 1906 sous l’Empire colonial britannique

Aly Mazeh

Né en 1996, Aly Mazeh est un artiste autodidacte ivoirien d’origine libanaise. Ayant grandi entre Abidjan et le Liban, Aly Mazeh s’initie très tôt au dessin et à la peinture en s’inspirant des différentes cultures de son enfance. « Wambêlê » est l’un des grands masques protecteurs du peuple Sénoufo ; à travers cette œuvre, l’artiste appelle à conserver les marques de nos cultures et à les intégrer dans nos vies modernes.

(1) Wambêlê, 2021, acrylique sur toile / (2) Trois pensées, 2021, acrylique sur toile

Keren Lasme

Née en 1994 à Abidjan, Keren Lasme est une artiste multidisciplinaire et une chercheuse indépendante. Diplômée d’une maîtrise en études africaines avec une spécialisation en philosophie, l’artiste expérimente les pensées, idées et états d’esprit en lien avec le contexte des cultures matérielles et immatérielles de l’Afrique. Cette série est une ode à la beauté, à la force et à la douceur des jeunes femmes albinos ivoiriennes.

(1) Untitled I, Beneath our skin lies the sun, 2019, photographie / (2) Untitled II, Beneath our skin lies the sun, 2019, photographie

Cynthia Colney

Cynthia Colney est une artiste franco-malgache basée à Abidjan. Guidée par son métissage, la diversité culturelle est inconsciemment omniprésente dans les œuvres de l’artiste, dont les couleurs lumineuses, les symboles et l’onirisme célèbrent la beauté féminine et la nature. Nature vivante porte l’invisible à son paroxysme à travers ces jeux de superpositions saisissant une énergie floue venant brouiller le regard du spectateur.

(1) Nature vivante, 2022, huile et pastel sur toile / (2) Au pays d’Eve, 2022, huile sur toile

Théophany Adoh

Né en 1993 à Abidjan où il vit et travaille, Théophany Adoh dit “le Traxeur” est diplômé en communication et design. Il se familiarise avec la photographie durant ses études avec un regard porté particulièrement sur les coiffures, vecteur de statut ou encore de personnalité dans les cultures ouest-africaine. En y incrustant des images en vignette de cheveux tissés, colorés ou encore de perruques, il dénonce un paradoxe identitaire opposant culture traditionnelle et cheveux artificiels.

(1) Lago mìa nya, Open locks, photographie et collages digitaux / (2) Propo plaza, Open locks, photographie et collages digitaux

[Source : communiqué de presse]

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