Le photographe d’urbex Jonk présente son dernier ouvrage “Après l’hiver”
2026, près de Paris. Un conflit mondial et l’hiver nucléaire successif vont bientôt causer la fin de toute vie sur Terre. Pris au dépourvu, un scientifique spécialiste de la cryogénie décide d’être le premier cobaye humain de ses expériences et programme un réveil dix ans plus tard. Quand il rouvre les yeux, le monde n’est plus le même à bien des égards mais surtout, il est seul. Il va alors entreprendre un long périple pour revoir des villes qui lui étaient chères et tenter de découvrir le Japon, le rêve de sa vie d’avant. Va-t-il y arriver ? Comment va-t-il survivre ? Et se déplacer ? Mais surtout, est-il vraiment seul ? Le photographe Jonk, avec l’aide d’Amélie Gressier à la rédaction, nous emmène avec lui dans ce voyage qui lui réserve bien des surprises…
“Tout commence dans un vol Kiev-Paris au printemps 2017, après mon troisième trip en solitaire dans la zone d’Exclusion de Tchernobyl. Dans l’avion, je réalise que j’ai envie d’écrire une histoire, celle d’un homme qui aurait survécu à un cataclysme mondial et qui se retrouverait être le dernier Homme sur Terre.
Le projet murit pendant une année, le scénario de l’histoire se développe dans ma tête et c’est dans un autre vol que je pose tout noir sur blanc. Dans le Tokyo-Paris qui me ramène de trois semaines de friches au Japon, je remplis six pages de notes. Tout y est ou presque.
Par ailleurs, pendant cette année de maturation, je me dis que je pourrais illustrer cette histoire par des autoportraits réalisés dans des lieux abandonnés, parfaits décors
pour représenter le monde d’après.
Je commence donc cette série vers mi-2018.
Je ne touche pas au texte pendant plus d’un an. Fin 2019, je me pose enfin sur ce projet. Mon idée est de faire d’environ 200 pages dont 50 de textes. Il faut donc que je développe mes six pages de scénarios en cinquante pages de récit. Comme l’écriture n’est pas mon fort, je propose cette rédaction à mon amie d’enfance Amélie Gressier qui travaille depuis plusieurs mois sur son premier roman. Elle accepte et, après de nombreux allers-retours entre nous, me livre un texte magnifique de 41 pages, fidèle à mon scénario de base et très bien écrit. On parle beaucoup de “bébé confinement” et ce livre en est un. En effet, le premier confinement a permis d’avancer très vite sur la rédaction.
En parallèle à la création du texte, je réalise des photos jusqu’à mon dernier voyage avant le montage de la maquette en septembre 2021.
Pour ce projet, je suis donc sorti de ma zone de confort. Il s’agit de mon huitième livre et ce sera le premier qui ne soit pas centré sur des photos. On pourrait le qualifié de roman photo post apocalyptique mais il ne rentre clairement dans aucune case. Ce livre est une première en son genre !” – Jonk
À propos de Jonk
Jonk a 37 ans et est photographe. Vivant à Paris, Jonk découvre l’exploration urbaine à la fin des années 2000. À visiter des lieux abandonnés à la recherche de graffitis, il réalise l’intensité des atmosphères et la beauté du spectacle du passage du temps : la rouille, les murs fissurés, la peinture qui s’écaille, les fenêtres cassées, la Nature qui reprend le dessus créent des scènes incroyables, d’une grande photogénie. Pour lui, tout cela est d’une infinie poésie.
Aujourd’hui, il en a visité plus de 1 500 dans une cinquantaine de pays sur quatre continents.
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[Source : communiqué de presse]
À découvrir également sur Artistik Rezo : “Urbex Monde” : le nouvel ouvrage de Jonk – En librairie le 23 mars
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