Le Monde est en feu, mystère d’Edith Stein – Festival Off d’Avignon
Le Monde est en feu, mystère d’Edith Stein De Juliane Stern Mise en scène de Céline Barbarin Avec Céline Barbarin, Lorenzo Charoy, Marie-Cécile du Manoir, Du 7 au 27 juillet 2014 Tous les jours à 21h05 Tarif plein : 15 € Réservation par Tel au 06 32 10 97 65 Chapelle Notre-Dame de la Conversion |
Du 7 au 27 juillet 2014
Eté 1942 : dans une Europe en feu, la tragédie se resserre autour de la destinée d’Edith Stein, juive et allemande, philosophe et carmélite. Son chemin de croix se double étonnamment d’un chemin de liberté.
En l’espace de trois journées, le drame nous fait traverser cette épreuve : et si, Les comédiens entraînent le spectateur dans le mystère d’Edith Stein : face à l’écrasante oppression du mal, la liberté intérieure d’une âme de prière. Le Monde est en feu a été créé pour la première fois en avril 2013 avec une équipe de 9 comédiens. Cette première version a remporté un vrai succès auprès du public, totalisant près de 800 spectateurs sur 4 représentations à Lyon, St Etienne et Paris. Conforté par cette première expérience, et afin de donner une plus grande portée à ce spectacle, Telli sabata inscrit désormais ce projet dans une dynamique professionnelle : la metteur en scène et l’auteur ont travaillé sur le texte de telle sorte qu’il puisse être joué par 5 comédiens seulement. L’équipe recomposée s’attelle à un travail de re-création en 2014, pour deux représentations au Théâtre de Ménilmontant à Paris les 14 et 15 mai, vingt représentations au festival d’Avignon, du 8 au 27 juillet, et une représentation en septembre au collège des Bernardins à Paris. Le Monde est en feu a été créé pour la première fois en avril 2013 avec une équipe de 9 comédiens. Cette première version a remporté un vrai succès auprès du public, totalisant près de 800 spectateurs sur 4 représentations à Lyon, St Etienne et Paris. Conforté par cette première expérience, et afin de donner une plus grande portée à ce spectacle, Telli sabata inscrit désormais ce projet dans une dynamique professionnelle : la metteur en scène et l’auteur ont travaillé sur le texte de telle sorte qu’il puisse être joué par 5 comédiens seulement. L’équipe recomposée s’attelle à un travail de re-création en 2014, pour deux représentations au Théâtre de Ménilmontant à Paris les 14 et 15 mai, vingt représentations au festival d’Avignon, du 8 au 27 juillet, et une représentation en septembre au collège des Bernardins à Paris. En traversant les deux dernières années de la vie d’Edith Stein, philosophe juive convertie au catholicisme et devenue carmélite, Le Monde est en feu nous conduit au coeur du combat universel entre le Bien et le Mal. Le genre dramatique permet de mettre en lumière cette articulation des forces, en déployant d’une part la vie intérieure d’une soeur cloîtrée, d’autre part l’enchaînement des faits historiques qui conduiront Edith Stein à Auschwitz. Ainsi, comme dans une tragédie antique, Le Monde est en feu voit s’affronter des forces extérieures implacables et la tension interne propre à chaque per-sonnage. Mais la comparaison avec la tragédie s’arrête là : si Edith meurt à la fin, le sort n’a pas raison de sa personne car malgré les apparences elle accède à une pleine liberté dans ce carcan oppressant. Au fil des journées, tandis que l’étau se resserre autour des protagonistes, Edith, du fond de son couvent, prend le chemin de la liberté. Le spectateur découvre la force d’une âme, non pas repliée sur elle-même mais profondément ouverte à la vie, une âme qui échappe à ceux qui mettront la main sur elle en se donnant chaque jour à son Dieu : sous nos yeux, une femme exerce pleinement sa liberté en offrant sa vie pour les siens, empêchant ainsi ses bourreaux de s’emparer totalement d’elle. Le déploiement de l’esprit qui anime et ré-anime l’humanité, à chaque instant où celle-ci accepte de lui donner toute la place, tel est le sujet du drame. La pièce se déroule en « 3 journées », qui équivalent à autant d’actes : ce terme de « journée » ne fige pas l’action dans une durée temporelle précise, mais reprend l’unité de temps qui règle toute la vie d’un couvent, rythmée par la liturgie des heures et les travaux quotidiens, de manière immuable, jour après jour et de siècle en siècle. En même temps, la « journée » inscrit le drame dans une temporalité brève et concrète qui vient renforcer l’aspect inéluctable des évènements qui se déroulent à l’extérieur de la vie du couvent. |
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