Le Mec de la tombe d’à côté – Théâtre des Béliers Parisiens
Le Mec de la tombe d’à côté D’après le roman de Katarina Mazetti Adapté par Alain Ganas Mise en scène de Panchika Velez Avec Sophie Broustal et Didier Brice À partir du 30 janvier 2014 Plein tarif: 32€ // Tarif Étudiants et Chômeurs: 24€ // Habitants du 18ème: 18€ // -26ans: 10€ (uniquement au guichet le jour même en fonction des places disponibles, sauf samedi) Réservation en ligne Théâtre des Béliers Parisiens |
À partir du 30 janvier 2014
Ils sont voisins de cimetière. Elle vient régulièrement se recueillir sur la tombe de son mari, trop tôt enlevé par un malencontreux accident de vélo. Il vient fleurir la tombe de sa mère, emportée par un cancer. Elle est bibliothécaire, ne pense que culture et ne mange que bio, il est agriculteur, élève des vaches et n’imagine pas qu’on puisse lire «de son plein gré» ; l’apparence du mec de la tombe d’à côté agace la jeune femme autant que la tombe avec sa stèle tapeà- l’oeil. Rien, a priori, ne rapproche ces deux-là, et pourtant… Note d’Intention de la réalisatrice Panchika Velez Le Mec de la tombe d’à côté est une vraie histoire d’amour. L’union des corps, puis des coeurs, au-delà des codes sociaux, avant même que les intelligences se mettent au travail, c’est peut-être le premier charme de ce texte. Le roman de Katarina Mazetti est tendre et caustique. L’air de rien, elle y bouscule les conventions avec une modernité décapante. Alain Ganas signe une adaptation théâtrale subtile et forte, qui en restitue parfaitement l’humour et la sensibilité. Il a saisi l’essence dramaturgique du texte. Il resserre la tragi-comédie de ce couple improbable et cible en gros plan l’avant, le pendant et l’après de leur rencontre. Si 1+1 peut être égal à 3, le couple existe ici comme un troisième personnage, et leur rencontre nous parle une langue d’où la logique s’échappe. Sur le plateau, la lumière accompagne cet homme et cette femme, comme l’objectif d’une caméra, dans leurs basculements de la narration à l’action, de la version vécue par l’un à celle que raconte l’autre. Au centre de la scénographie, le grand lit de leurs ébats, tantôt chez lui, dans sa maison un peu sale, cuisine graisseuse et mouches collées au néon ; parfois chez elle dans son appartement aseptisé, plantes vertes et tableaux monochromes. Le lit devient aussi banc du cimetière ou terre arable… [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=P5n0undPjPw[/embedyt] |
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