Le groupe D!ssonanti rend hommage au grand classique, Bach, le 18 septembre
Depuis 2005, D!ssonanti réunit des vieux briscards de la musique ancienne, chacun faisant autorité dans son domaine, et dont certains sont des piliers des phalanges les plus prestigieuses.
Les décennies passées à rouler leur bosse dans toute l’Europe et à enseigner dans les plus grands conservatoires ne les ont pourtant pas blasés et ils ont gardé un véritable plaisir de gosse à se retrouver et jouer ensemble les musiques originales écrites pour leurs instruments mais aussi les trans-criptions dont ils se sont fait une véritable spécialité.
De Charpentier à Vivaldi en passant par Telemann – avec Bach en fil conducteur – leurs concerts les ont conduits en France, aux Pays-Bas, au Danemark, dans de grandes salles de métropoles ou dans des petites églises de campagne, propageant le bonheur contagieux de faire de la musique.
À propos du concert :
Johann Sebastian Bach n’a jamais hésité à adapter, remanier et véritablement métamorphoser sa propre musique avec un remarquable aplomb. Les exemples ne manquent pas : prélude pour violon seul « explosé » en sinfonia pour grand orgue et un orchestre composé de cordes, 2 hautbois, 3 trompettes et timbales dans la cantate BWV 29 Wir danken dir, Gott, wir danken dir ; ajout à l’ouverture de la quatrième suite pour orchestre d’un chœur à quatre parties dans la cantate BWV 110 Unser Mund sei voll Lachens ; ajout à la mélodie d’une main gauche bouleversant l’harmonie d’une manière assez extraordinaire dans l’adaptation pour clavecin d’une partita pour violon seul (BWV 968).
C’est ce modèle que nous avons modestement cherché à suivre dans le programme de ce disque. Mais contrairement à certains de nos prédécesseurs ayant osé, par la transcription, s’approprier la musique de Bach avec plus ou moins de bonheur, nous avons tenté de le faire avec liberté, certes, mais aussi avec respect. Notre effectif est assez similaire à celui que Bach a utilisé dans ses cantates, et chacun d’entre nous a, au long d’une vie bien remplie au contact de la musique de Bach jouée sur instruments anciens et avec un souci d’authenticité, acquis suffisamment de proximité avec son langage musical pour en respecter, sinon la lettre, au moins l’esprit. Ces années passées à côtoyer – et peut-être même tutoyer – sa musique ont stimulé notre imagination et nous avons eu envie d’entendre certaines de ses pièces sous une forme nouvelle, sans pour autant changer de langage.
[Source : communiqué de presse]
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