Le Goût du faux et autres chansons – Théâtre de la Cité Internationale
Le Goût du faux et autres chansons Mise en scène de De et avec La Compagnie de La vie brève Du 24 novembre au 13 décembre 2014 Le lundi, mardi, vendredi et samedi à 20h30 Plein tarif : 22€ Théâtre de la Cité Internationale |
Du 24 novembre au 13 décembre 2014
D’où vient-on? La question est vieille comme le monde et reste neuve comme le jour. Le Goût du faux et autres chansons fait feu de tout bois, textes classiques et anecdotes banales, pour tenter d’y répondre. Dans Le Goût du faux et autres chansons, il y a des textes d’Ovide, des fantômes qui nous hantent, les vies compliquées des acteurs, des méditations sur le renouvellement des cellules, des détails qui se déplient lentement, des peurs, des métamorphoses baroques, des deuils. Et douze comédiens au plateau. Tout ce désordre pour répondre à une question faussement naïve et vraiment angoissante : d’où vient-on ? Jeanne Candel est la pointe apparente de l’iceberg mais derrière ce nom propre et solitaire se cache un collectif d’acteurs et de musiciens qui mettent leurs idées et leurs savoir-faire en commun pour inventer un théâtre très vivant. Marquée par le metteur en scène hongrois Arpad Schilling et la chorégraphe allemande Pina Bausch, Jeanne Candel ne part pas d’un texte, mais de plusieurs et surtout de situations que le plateau lui offre. Impliqués dans le processus d’écriture, les acteurs improvisent en direct ou inventent des scènes dans leur coin qu’ils partagent ensuite devant le groupe. À partir de quoi, Jeanne Candel se livre à un subtil jeu de collage, prenant une idée ici et un geste là, une phrase dans tel texte et un accent dans tel corps pour construire ses pièces qui oscillent savamment entre deux idées du théâtre : d’un côté, des scènes performatives qui reposent sur ce que la metteure en scène appelle elle-même des « constructions post-dramatiques », sans situation, sans personnage, sans drame, mais portant une attention hypertrophiée aux détails et à la présence des corps. De l’autre, des scènes plus classiques, assumant l’héritage du théâtre, notamment baroque, et n’ayant pas peur de la puissance narrative. “Petit à petit, dans le patchwork apparent et la foutrquerie jamais gratuite, Le Goût du faux et autres chansons finit par prendre tout son sens, s’interrogeant, à sa façon aérienne et gracieuse, sur la création, le faux et le vrai, le mentir-vrai de l’art et les vraies fausses valeurs artistiques de notre époque. Son élégance est de le faire avec autant de fantaisie que d’émotion délicatement retenue. Jeanne Candel connait la chanson.” Le Monde du 28 novembre 2014 [Source texte et visuel : Dossier de presse] |
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