Le Forum des images présente le cycle “Portrait de Los Angeles : Une ville entre rêve et cauchemar” jusqu’au 6 juillet
Fidèle à sa tradition de portraits de villes, le Forum des images a choisi cette année de mettre à l’honneur une des villes les plus filmées de l’histoire du cinéma : Los Angeles. Territoire incontournable du 7e art, la cité des anges alimente des imaginaires multiples. Réservoir de rêves et de fantasmes, entre violence et glamour, elle est familière au spectateur de cinéma. Mais que sait-on de la ville réelle ?
Au-delà d’Hollywood et du film noir, ce programme se propose d’offrir un portrait plus contrasté mais aussi plus contemporain et plus quotidien de Los Angeles, avec une majorité de films de ces vingt dernières années et de nombreux documentaires, souvent inédits. Pour prendre toute la mesure de cette ville-monde à travers ses multiples représentations, une centaine de séances, croisant cinéma, littérature, bande dessinée et jeu vidéo, se déploie jusqu’au 6 juillet.
80 films, 9 cours de cinéma, des séances “pop” et une exposition photo constituent un voyage temporel et géographique au cœur de ses mythes et de la réalité de ses quartiers. Accompagné par de nombreu.ses invité.es, dont David Robert Mitchell, K.J Relth-Miller (Academy Museum), Laura Gabbert (City of Gold) et les intervenant.es des cours de cinéma, ce riche programme brosse le portrait de Los Angeles…
– … la capitale mondiale du cinéma avec son emblématique quartier Hollywood, décor de rêves et de cauchemars (de Sunset Boulevard à Maps to the Stars, en passant par Mulholland Drive)
– … la cité du film noir, investie par les écrivains de Chandler (Assurance sur la mort) à Ellroy (Le Dahlia noir), et que les cinéastes, jusqu’à aujourd’hui, continuent de célébrer, comme notre invité D. R Mitchell (Under The Silver Lake), inspiré par Altman (Le Privé)
– … la ville des fractures communautaires et des quartiers enclavés, tel celui de Watts, à travers les films des cinéastes africains-américains, Charles Burnett (Killer of Sheep), Julie Dash (Illusions) ou John Singleton (Boyz’ N the Hood)
– … le paradis du surf et du skate, pratiques sociales inhérentes à Santa Monica, Venice ou Malibu, que célèbrent les “Beach Movies” (de Point Break à Gidget)
– … la cité du sexe, aux romances sombres (The Canyons, Starlet, Boogie Nights), et son industrie du cinéma pornographique, de San Fernando Valley (Pleasure)
– … la mégalopole du futur, territoire de la violence exacerbée (Blade Runner) et décor de la société du chaos (Invasion Los Angeles)
L’attraction de la cité des anges est toujours aussi puissante auprès des cinéastes actuels Paul Thomas Anderson (Licorice Pizza) ou Quentin Tarantino (Once Upon A Time In Hollywood) et parcourt toute l’histoire du 7e art. En ouverture du cycle, le documentaire inédit en France, Los Angeles Plays Itself, réalisé par l’historien du cinéma Thom Andersen et entièrement composé d’extrait de films, est un portrait remarquable de L.A.
Invités & cartes blanches
Natif de Detroit et désormais installé à Los Angeles, le cinéaste David Robert Mitchell nous fait l’honneur de sa présence du 5 au 7 mai pour une rétrospective de ses films, une master-class (samedi 6 mai à 18h30) et une carte blanche. Il vient présenter son film Under the Silver Lake, l’un des portraits cinématographiques les plus excitants et inventifs de L.A. Le public aura le plaisir de découvrir ses deux “teen-movies” : The Myth of the American Sleepover, film tendre et doux sur l’adolescence, suivi du terrifiant It Follows. Pour sa carte blanche, David Robert Mitchell a choisi Body Double de De Palma et Le Privé d’Altman qu’il vient présenter.
Le Forum est également heureux d’accueillir les 27 et 28 mai, K. J. Relth-Miller, programmatrice à l’Academy Museum (le tout nouveau musée des Oscars), et enseignante en cinéma à CalArts. Sa carte blanche est un portrait très personnel de sa ville, (Murs murs d’Agnès Varda, Sweet Sweetback’s Baadasssss Song de Melvin Van Peebles, Appel d’urgence de Steve de Jarnatt).
Mais K. J. Relth-Miller a aussi conçu deux programmes de courts métrages rares pour un voyage dans la ville : du Beverly Hills d’Ilene Segalove au Highland Park de Susan Mogul, en passant par les documentaires de Pat Rocco, activiste de la cause gay.
Depuis Los Angeles, où il a passé la majeure partie de sa vie, l’historien du cinéma Thom Andersen nous a envoyé, pour sa carte blanche, un portrait en huit films des années soixante à nos jours. Un choix éclectique qui réunit des documentaires et des fictions. On y retrouvera un tout jeune Dennis Hopper en marin amoureux (Marée nocturne, œuvre rare entre magie et fantastique) ou encore Dustin Hoffman en Récidiviste tentant d’échapper à son destin. Mais aussi des œuvres du mouvement L.A. Rebellion
Retrouvez toute la programmation de Portrait de Los Angeles : Une ville entre rêve et cauchemar en cliquant ici
[Source : communiqué de presse]
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