L’Ambassadrice – Théâtre de l’Alhambra
C’est au cœur de l’opéra-comique, de l’opéra-bouffe et de l’opérette que voyage la compagnie des Frivolités Parisiennes. Portée par le désir de remettre ces icônes du paysage artistique du XIXème siècle au goût du jour, elle a pour but de leur rendre leurs lettres de noblesse ainsi qu’une place prépondérante dans la programmation culturelle grâce à un travail de représentation fidèle et abouti.
Un Paris bouillonnant, remuant, capitale culturelle pleine de couleurs et d’épices. C’est un lieu de vie, pétillant, innovant, qui se fâche, gronde mais donne le ton, que porte en lui le théâtre d’Hervé, d’Auber, d’Adam ou d’Offenbach.
La compagnie a la volonté de faire redécouvrir à un large public ce répertoire, subtil mélange de musique et de théâtre, véritable pièce du patrimoine culturel parisien et trait d’union entre la culture populaire et la musique savante. La troupe souhaite ainsi se produire dans des lieux culturels divers, des théâtres qui ont vu naître ces oeuvres aux lieux d’habitude consacrés à la création contemporaine.
Désireuse de partager ce patrimoine avec les plus jeunes, elle mène durant toute l’année scolaire 2012- 2013 des actions pédagogiques auprès des enfants de l’école Simplon (Paris XVIIIe).
La Compagnie des Frivolités Parisiennes est née de la passion de deux jeunes musiciens professionnels, Benjamin El Arbi et Mathieu Franot, pour le répertoire lyrique français romantique. Collègues d’orchestre depuis une dizaine d’années, chacun à l’origine de nombreux projets musicaux, ils décident en 2012 de fonder ensemble la compagnie des Frivolités Parisiennes.
L’œuvre : L’Ambassadrice
À la fois amis et proches collaborateurs, auteurs prolifiques, Auber et Scribe forment l’un des grands duos à succès du monde dramatique du XIXe siècle. Le travail du compositeur et du librettiste repose à cette époque sur une collaboration étroite.
Scribe, parfois nommé l’inventeur de la « pièce bien faite », évolua des théâtres de Boulevard à l’Académie. Il fut sans doute l’un des artistes les plus doués de son époque pour inventer des vers sur une partition déjà écrite, ou pour s’adapter aux formes lyriques.
Quant à Auber, épicurien et spirituel, ennemi de Berlioz, amoureux du Paris de son temps, auteur de non moins de 47 ouvrages lyriques, il fut l’un des compositeurs les plus fêtés à l’Opéra-Comique et dans toute l’Europe de l’époque. Son style gai, brillant, piquant, ainsi que ses chants et ses motifs légers, ne procurent qu’une envie : les fredonner à la sortie du théâtre !
L’Ambassadrice
Opéra-comique de D.F.E. Auber
Livret de E. Scribe et de Saint-Georges
Direction Musicale : Mathieu Romano
Mise en Scène : Charlotte Loriot
Scénographie et costumes : Auréllie Thomas
Assistante de mise en scène : LeLa Oberti
Direction du chant : Pierre Girod
Piano : Nicolas Royez
Compagnie Les Frivolités Parisiennes
Henriette : Magali Léger (soprano)
Bénédict : Jean-Francois Novelli (ténor)
Charlotte : Estelle Lefort (soprano)
Le duc de Valberg : Christophe Crapez (ténor)
Mme Barneck : Laure Ilef (mezzo-soprano)
La comtesse August de Fierschemberg : Dorothée Thivet (mezzo-soprano)
Fortunatus : Guillaume Paire (baryton)
Vendredi 4 (à 21h), samedi 5 (à 21h) et dimanche 6 (à 16h) janvier 2013
Durée : 2h30 avec entracte
Théâtre de l’Alhambra
21, rue Yves Toudic
75010 Paris
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