La toilette, naissance de l’intime – musée Marmottan Monet
La Toilette, Naissance de l’Intime Exposition collective Du 12 février au 5 juillet 2015 Ouvert du mardi au dimanche de 10h à 18h Tarif : 13€ Achat billet en ligne ou sur place Musée Marmottan Monet |
Du 12 février au 5 juillet 2015
La première exposition jamais dédiée au thème de La Toilette et à La Naissance de l’Intime. Sont réunits des œuvres d’artistes majeurs du XVe siècle à aujourd’hui, concernant les rites de la propreté, leurs espaces et leurs gestuelles. C’est la première fois qu’un tel sujet, unique et incontournable, est présenté sous forme d’exposition. Dans ces œuvres qui reflètent des pratiques quotidiennes qu’on pourrait croire banales, le public découvrira des plaisirs et des surprises d’une profondeur peu attendue. Des musées prestigieux et des collections internationales se sont associés avec enthousiasme à cette entreprise et ont consenti des prêts majeurs, parmi lesquels des suites de peintures qui n’avaient jamais été montrées depuis leur création. Une centaine de tableaux, des sculptures, des estampes, des photographies et des images animées (« chronophotographies ») permettent de proposer un parcours d’exception. Dans la deuxième partie de l’exposition, le visiteur découvrira qu’avec le XIXe siècle s’affirme un renouvellement en profondeur des outils et des modes de la propreté. L’apparition du cabinet de toilette, celle d’un usage plus diversifié et abondant de l’eau inspirent à Manet, à Berthe Morisot, à Degas, à Toulouse Lautrec et encore à d’autres artistes, et non des moindres, des scènes inédites de femmes se débarbouillant dans un tub ou une cuve de fortune. Les gestuelles sont bouleversées, l’espace est définitivement clos et livré à une totale intimité, une forme d’entretien entre soi et soi se lit dans ces œuvres, d’où se dégage une profonde impression d’intimité et de modernité. La dernière partie de l’exposition livre au visiteur l’image à la fois familière et déconcertante de salles de bains modernes et « fonctionnelles » qui sont aussi, avec Pierre Bonnard, des espaces où il est permis, à l’écart du regard des autres et du bruit de la ville, de s’abandonner et de rêver. [Source texte : dossier de presse – Crédit visuel : Edouard Manet, Femme nue se coiffant – 1879 / Théophile Alexandre Steinlen, Le bain – 1902 / François Boucher, La Gimblette – 1742 / François Boucher, L’enfant gâté – 1742 / Alain Jacquet, Gaby d’Estrées – 1965 / Eugène Lomont, Jeune femme à sa toilette – 1898] |
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