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La photographie à l’honneur sur Art Paris 2014

28 mars 2014
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La photographie à l’honneur sur Art Paris 2014

Cette année encore, Art Paris Art Fair fait la part belle à la photographie. Découverte d’un parcours déroutant et poétique sous la verrière du Grand Palais.

Figure emblématique de la photographie contemporaine, le photographe Erwin Olaf, s’illustre dans un art sans concession sur le stand de la galerie Rabouan Moussion. Sa série Berlin s’inscrit dans son sillage personnel à la recherche de l’impact direct avec l’image. C’est avec poésie que Payram saisi les subtilités du temps et de l’instant. Son travail, profondément marqué par sa réflexion autour de l’exil, est présenté pour la première fois sur Art Paris Art Fair. Il révèle ainsi quelques clichés Fragiles qu’il travaille depuis vingt ans ainsi que la Naissance de Cinna, écho à la paternité. Son travail sur polaroïde lui permet de nourrir son envie d’instantanéité et d’entrer en relation avec l’environnement saisissant qu’il photographie. De la Syrie à l’Asie centrale, l’artiste délivre une photographie contrastée et sensible à laquelle la galerie Maubert avait à cœur de s’ouvrir.

La Galerie Moisan met à l’honneur l’univers classieux et contemporain de Vivian Maier, dont l’œuvre majeure vient tout juste d’être révélée. On retrouve dans le même espace des pièces de Bernard Guillot qui mêle photographies et peintures. L’originalité est de mise sur l’espace de la Galerie Un-Spaced qui met en exergue les travaux de Sylvie Bonnot et Eric Tabuchi : l’image photographique se transfome tantôt en sculpture, tantôt en installation. Les clichés sont empreints d’une fascination pour les lieux désertés ou méconnus. On retrouve également cet univers dépouillé à la Galerie Ilan Engel qui présente une série quasi mystique de Stephan Crasneanscki.

La Galerie Photo 12 présente Mood Indigo, une série intense mêlant peinture et photographie dont la technique est propre à Clark & Pougnaud. On découvre un univers original, rappelant E. Hopper ou F. Vallotton et teinté d’orientalisme. On retrouve cette veine orientale dans les photographies de Nicolas Comment, présentées pour la première fois sur la foire par la Galerie Vu. C’est à Tanger que Nicolas Comment a choisi de réaliser ces clichés intimistes. Le photographe littéraire suscite l’intérêt des collectionneurs grâce à une atmosphère enivrante et mystérieuse.

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