La Paix dans le monde – Une pièce de Diastème aux Déchargeurs
Cinq ans avaient passé. Puis dix, puis quinze. Simon n’a pas revu Lucie. Il vit en Suisse, à quelques kilomètres de la maison de Charlie Chaplin. Il lit des livres, il fait du feu. Il ne voit pas le temps passer.
Simon se prépare.
Au jour où Simon et Lucie seront enfin réunis.
Il doit être prêt. Tout doit être prêt.
Le monde n’oubliera pas ce jour.
Pas l’histoire d’une sombre obsession, non, l’histoire d’un très très grand amour, singulier, effrayant, comique et bouleversant…
Présentation de la pièce par Diastème
La Paix dans le monde se déroule sur plusieurs années, c’est un voyage, c’est une vie. L’histoire d’un garçon amoureux, amoureux fou, de la même fille, depuis toujours. Sens littéral du terme : un garçon jugé fou, qui a fait des folies, même si aujourd’hui c’est un homme, et qu’il n’a pas revu son amoureuse depuis quinze ans. “Interdiction d’approcher” cela s’appelle. Il continue pourtant de vivre et de converser avec elle, comme si de rien n’était. Pas l’histoire d’une sombre obsession, non, l’histoire d’un très très grand amour, singulier, effrayant, comique et bouleversant.
C’est ce récit, parfois picaresque, parfois très intime, et c’est ce cœur battant, cet amour fou, que mon regard – aidé par six artistes, qui me sont si chers – devra mettre en lumière pour émouvoir, éblouir et, le plus sincèrement du monde, toucher le spectateur.
Le théâtre intérieur de Simon est très riche, heurté, violent, joyeux, peuplé de souvenirs et de fantômes. Lorsque la pièce démarre, il vit comme un ermite, loin des folies du monde, dans le dénuement le plus total, une ascèse volontaire qui calme son esprit.
Simon vit sur un fil qu’il s’est lui-même tissé, des habitudes et des repères, des horaires, un jour après l’autre, comme disent les alcooliques. Garder ses monstres à distance, leur parler pour les endormir, les assoupir, faute de pouvoir véritablement les dompter.
Il est conscient de cette folie, il se connaît, ses années d’internement, le travail avec son psychiatre, Walter, lui ont ouvert les yeux. C’est un être qui se sait différent, et qui, au fil de ces années, grâce aux exercices qu’on lui a appris à faire, arrive enfin à se contrôler. Garder la distance est un travail de chaque instant.
La mise en scène doit révéler la singularité de Simon, son humour et sa flamboyance, sa vision éclairée du monde, et son amour indéfectible pour Lucie.
[Source : communiqué de presse]
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