La nouvelle fresque du M.U.R. Bastille sera signée Logan Hicks
Après l’artiste Madame qui inaugura le mur en février dernier, c’est au tour du maître du pochoir, le New-Yorkais Logan Hicks, de réaliser une nouvelle fresque le 19 septembre 2021.
En février 2021, l’art urbain s’est fait une nouvelle place au cœur de la ville, le M.U.R. Bastille est né au 38 rue de la Roquette dans le 11e à Paris.
S’inscrivant dans la mouvance du M.U.R. Oberkampf, Modulable, Urbain et Réactif, le M.U.R. Bastille offre un nouvel espace à cet art d’aujourd’hui. Chaque trimestre, une carte blanche sera donnée à un artiste pour réaliser une œuvre, éveillant la sensibilité du citadin et réactivant son imaginaire. Cette initiative citoyenne souhaite promouvoir l’art urbain et entretenir la vie d’un quartier ancré dans l’histoire mais aussi dans l’actualité ! Resté célèbre dans l’histoire de France et des révolutions, la Bastille est encore et toujours, un quartier effervescent où la créativité artistique se manifeste par ses nombreux artisans et commerçants de talent. L’art urbain, populaire par essence, y trouve sa place naturelle.
À propos de Logan Hicks
Logan Hicks vit et travaille à New York. Au début des années 90, il étudie à l’Institut d’Art Contemporain du Maryland et devient sérigraphe, avant de se tourner vers le pochoir. C’est lors d’une soirée donnée dans son entrepôt de Baltimore que Logan Hicks se lie d’amitié avec Shepard Fairey. Ce dernier lui donne l’envie de partir pour Los Angeles et d’intégrer le mouvement Low Brow en recentrant son travail sur le pochoir.
C’est en 2006 qu’il regagne Brooklyn pour peaufiner sa pratique artistique dont il devient un maitre incontesté. Surnommé “le peintre à l’œil de photographe”, Logan Hicks focalise son travail sur le paysage urbain pour nous en livrer une perception presque impressionniste. Estompant structures et angles architecturaux, jouant de l’immensité des mégapoles, l’artiste interroge la place de l’Homme dans cet environnement, tour à tour hostile ou chaleureux, désert ou accueillant. Fasciné par l’architecture, Logan Hicks cherche à en sublimer les clichés ordinaires pour des paysages plus contemplatifs. Ces dernières années, l’artiste a développé un langage métaphorique et onirique explorant ses perceptions de la vie et de la mort, de la lutte et de la soumission. Profondément ancré dans l’actualité, Logan Hicks s’est immergé par ses photographies dans l’atmosphère “pandémique” de New York y trouvant matière à sa création. Sa mise en abyme de ses portraits architecturaux dans la ville pose la question du paysage urbain en tant que “genre” du street art.
Artiste méticuleux, Hicks transforme, dans son studio, ses propres photographies, par la décomposition des différents niveaux de lumière, qu’il manie avec la virtuosité d’un maitre ancien. Il a développé son style “néo-impressionniste” grâce à sa technique précise du pochoir, allant jusqu’à superposer parfois 15 couches pour atteindre la précision qu’il désire.
Sombres, vibrantes, énigmatiques, ses œuvres sont le fruit de son intelligence de la couleur et de son contrôle méticuleux de la bombe aérosol. La maîtrise de Hicks lui vaut respect de ses pairs et l’admiration d’un public international. Il répond à des commandes à travers le monde réalisant des murs éphémères mais aussi pérennes comme à Miami, Baltimore, New York, Istanbul, Amsterdam, etc. En juillet 2021, après 9 mois de travail acharné, Logan Hicks vient d’achever la plus grande fresque qu’il ait jamais réalisée. Située à New York, Tunnel vision se déploie sur 5 800 m2 immergeant son public dans une luxuriante verdure qui grimpe le long de murs de plus de 9 m de haut. Inspirée de ses photos du jardin de Claude Monet à Giverny, cette œuvre s’avère la plus grande peinture murale au pochoir du monde, son chef-d’œuvre. En ce mois de septembre 2021, Logan Hicks reprend ses pochoirs pour livrer à Paris, sur le M.U.R. Bastille une nouvelle création qui témoignera de son amour pour la capitale française où il aime à séjourner régulièrement.
Un Mur – Une Gravure
“De pierre et de papier”, chaque artiste invité réalise une lithographie de son M.U.R. pour encrer son travail dans une estampe numérotée et rehaussée afin de garder un souvenir durable de son ouvrage éphémère. Les lithographies sont réalisées dans l’imprimerie d’art de Michael Woolworth, passage du cheval blanc, à l’entrée de la rue de la Roquette.
La réalisation de l’œuvre aura lieu du 15 au 19 septembre 2021.
Vernissage le dimanche 19 septembre 2021.
[Source : communiqué de presse]
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