La Leçon d’allemand – Adaptation du best-seller de Siegfried Lenz
Siggi Jepsen est enfermé dans une prison pour jeunes délinquants après avoir rendu copie blanche lors d’une épreuve de rédaction. Le sujet : “Les joies du devoir”. Dans l’isolement de sa cellule, il se remémore la période qui a fait basculer sa vie.
En 1943, son père, officier de police, est contraint de faire appliquer la loi du Reich et ses mesures liberticides à l’encontre de l’un de ses amis d’enfance, le peintre Max Nansen, privé d’exercer son métier.
Siggi remet alors en cause l’autorité paternelle et se donne pour devoir de sauver Max et son œuvre…
En portant à l’écran La Leçon d’allemand de Siegfried Lenz, le réalisateur Christian Schwochow (à qui l’on doit déjà Paula ou encore la série Bad Banks diffusée sur Arte) a choisi d’adapter un best-seller de la littérature allemande. Publié en 1968, le roman aborde les thèmes de la répression et de l’annihilation des relations humaines sous un régime autoritaire. À l’heure où les courants antidémocratiques gagnent à nouveau du terrain partout dans le monde, il semble d’une actualité troublante. Dans le même temps, La Leçon d’allemand offre un matériau filmique intemporel : deux amis devenus ennemis jurés et, entre eux, un petit garçon de onze ans qu’ils aiment tous les deux.
La Leçon d’allemand est servi par un casting de choix : Ulrich Noethen (vu dans Hannah Arendt) incarne le policier Jens Ole Jepsen et Tobias Moretti (The Dark Valley) le peintre Max Ludwig Nansen. À leurs côtés, on retrouve Johanna Wokalek (La Bande à Baader), Sonja Richter (The Homesman), Maria Dragus (Mademoiselle Paradis) et Louis Hofmann (de la série Dark). Siggi Jepsen enfant est incarné par Levi Eisenblätter (découvert outre-Rhin dans la série Das Pubertier), qui cède la place à Tom Gronau (vu dans plusieurs series à la TV allemande) pour le personnage adolescent.
Le scénario inspiré du best-seller de Siegfried Lenz est signé Heide Schwochow : La Leçon d’allemand est ainsi la cinquième collaboration réunissant cette scénariste de renom et son fils. Une relation de travail aussi atypique que fructueuse, puisqu’elle a donné lieu à des films tels que L’Enfant de novembre, L’Invisible, De l’autre côté du mur ou encore Bornholmer Straße.
[Source : communiqué de presse]
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