La Fondation Carmignac, CatchLight et Dysturb vous invitent à la “Nuit du Photojournalisme”

La Fondation Carmignac, CatchLight et Dysturb présentent la première édition de la “Nuit du Photojournalisme”, un événement ouvert à tous qui célébrera l’innovation dans le journalisme visuel dans le cadre du festival PhotoSaintGermain.

Rassemblant plus d’une centaine de photographes, journalistes, éditeurs photo, organisations visuelles, collectifs et créateurs de contenus numériques, la Nuit du Photojournalisme proposera des conversations sur l’intelligence artificielle et le photojournalisme, les préjugés culturels, le regard féminin dans la photo et les représentations du genre, les mouvements mondiaux et la géopolitique, suivies de projections et d’un DJ set. Un pop-up café de Refugee Food sera ouvert durant tout l’événement.

Avec la présence notamment de Blind, FotoFest, Magnum Photos & Foundation, MYOP, National Geographic Society, le festival PhotoVogue, Reporters Sans Frontières, Women Photograph, Darcy Padilla, Alona Pardo, Cha Gonzales, Samuel Gratacap, Pierre Haski, Sandra Mehl, Paolo Woods, ainsi qu’un hommage par Pablo Saavedra de Decker à sa mère Marie-Laure de Decker.

Des traductions en anglais et en français seront disponibles pour les conversations et les projections. L’entrée est gratuite sur réservation via Eventbrite dans la limite des places disponibles.

© Agnès Dherbeys : MYOP pour “Le Monde”

30 ans, de Mauritanie avec son bébé de deux mois.
“Adama a non seulement été mariée de force à 18 ans à son cousin avec qui elle a environ 20 ans d’écart et qui a déjà d’autres femmes. Il la battait, la violait, l’esclavageait. Elle a tenté plusieurs fois de fuir au Sénégal, mais un ami de son père la ramenait à chaque fois. Aidée par son frère, elle réussit à obtenir des papiers et un visa Schengen. Arrivée en France, elle tombe enceinte pour la 3e fois (elle a dû laisser ses deux premiers enfants avec son mari violent en Mauritanie) et depuis qu’il le sait, son frère refuse de lui parler. Elle n’est plus en couple avec l’homme qui lui a fait son 3e enfant mais il a reconnu le bébé. “Ce qui me dérange le plus, c’est je veux m’occuper de mes enfants qui sont en Mauritanie. Mes enfants là-bas, sont considérés comme des enfants de mère maudite”.”

La Fondation Carmignac et le Prix Carmignac du Photojournalisme

La Fondation Carmignac a été fondée en 2000 par Edouard Carmignac, entrepreneur et président de la société Carmignac Gestion. Elle s’articule autour de trois axes qui se sont développés successivement : la Collection Carmignac d’art contemporain, la Villa Carmignac, un lieu d’art sur l’île de Porquerolles qui accueille des expositions temporaires, et le Prix Carmignac du photojournalisme, créé en 2009 pour soutenir les photographes sur le terrain. Chaque année, le Prix Carmignac du photojournalisme finance la production d’un reportage photographique d’investigation sur les violations des droits de l’homme et les questions géostratégiques dans le monde. Il fournit aux lauréats des ressources humaines et financières pour mener à bien leur projet et produit à la fois une monographie et une exposition itinérante.

CatchLight

CatchLight est une organisation médiatique visuelle qui soutient le journalisme visuel comme moyen de développer une compréhension plus nuancée et empathique du monde. CatchLight investit dans l’avenir du journalisme visuel grâce à deux programmes de bourses. D’une part, le programme CatchLight Local vise à instaurer une durabilité à long terme dans le domaine du journalisme visuel en mettant en relation des rédactions partenaires avec des journalistes visuels issues de la communauté qu’ils couvrent, les Local Fellows. D’autre part, le CatchLight Global Fellowship accorde chaque année trois bourses à des innovateurs dans le domaine de la narration visuelle afin qu’ils développent des projets au long cours, élargissent leur public et poursuivent leur travail de précurseurs. Le CatchLight Global Fellowship est en partie soutenu par MPB.com.

Dysturb

Dysturb est une agence créative et un média qui utilise le pouvoir de la narration pour créer des campagnes d’information et de sensibilisation dans l’espace public, dans les établissements scolaires et sur les réseaux sociaux en faveur d’un modèle de société plus juste et durable. Après avoir couvert des conflits et des crises humanitaires pendant plus de 15 ans, les photojournalistes Pierre Terdjman et Benjamin Petit ont lancé Dysturb pour éveiller les consciences, provoquer des discussions et déconstruire les stéréotypes.

Retrouvez toute la programmation de “La Nuit du Photojournalisme” en détail ici

[Source : communiqué de presse]