“La chienne de ma vie”, l’adaptation du récit de Claude Duneton au théâtre

« J’ai rencontré Claude Duneton sur le tournage d’un téléfilm pour France 2 en 1995.
Nous avions une scène ensemble dans l’appartement de Bernard Pivot près de l’Arc de Triomphe à Paris, où ce dernier jouait son propre rôle et j’avais apporté « Rires d’hommes entre deux pluies », son livre magnifique qui avait eu le prix des libraires en 1990 et que je venais de lire, pour une griffe…

3 mois après, en janvier 96, je débarquais à Antignac, petit hameau de la commune de Lagleygeolle, et je découvrais la merveilleuse Corrèze…
J’y ai passé tous mes Noël depuis, devant la dinde cuite à la crémaillère dans le cantou, et ses filles Nono et Louise sont quasiment devenues mes sœurs au fil des années… je les ai vues devenir femmes – comme on dit.

C’est à Antignac, la maison de ses grands-parents, restée bien soigneusement dans son jus, que j’ai lu, avant impression, en feuilles volantes : Le Monument, La Mort du Français, la Dame de l’argonaute, Le Dictionnaire de la chanson française, P’tit Louis dit XIV, La Chienne de ma vie… etc…

Avec Claude et ses yeux pétris d’humanité et de larmes souvent, nous avons, à Paris comme en Corrèze, bu bien des coups, rigolé comme des bossus, tourné ensemble un court métrage…

J’ai aussi découvert en partant d’Antignac – que j’ai vu se repeupler au fil des ans – des merveilles de village comme Collonges-la-Rouge, Turenne, Meyssac, Curemonte et bien d’autres.

Transposant ce récit « La chienne de ma vie » à la scène, en hommage à mon père spirituel et « spiritueux », je ne pouvais pas imaginer d’autre point de départ pour l’aventure que la salle polyvalente de la mairie de Lagleygeolle ce 1er Mars 2019. À deux pas de l’église où la chienne Rita fit son cirque un dimanche, à deux respirations du monument aux morts et à deux jappements du cimetière où repose Claude – peut être va-t-il se relever et venir saluer… ! »

Événement partenaire du Club Artistik Rezo

[Source : communiqué de presse]