La 9e biennale internationale d’art contemporain de Melle sur le thème “Les Rêves du Monde”
Conçue par le Fonds Régional d’Art Contemporain Poitou-Charentes, l’exposition multi-sites Les Rêves du Monde a été pensée comme une invitation au voyage immobile, propice à la rêverie et à l’imaginaire. Les œuvres de près de 30 artistes, principalement issues de la collection du FRAC Poitou-Charentes, ont été choisies, activées ou créées spécifiquement pour les monuments, espaces publics et sites paysagers de la ville.
Une politique culturelle ambitieuse en faveur de l’art contemporain
La ville de Melle développe depuis trente ans une politique culturelle volontariste, orientée vers l’art contemporain. Celle-ci se traduit par la mise en place d’expositions dans les lieux de patrimoine bâti (églises, temple, hôtel de Ménoc) et végétal (parcs, Chemin de la Découverte) et par la création et l’acquisition d’œuvres d’art dans le cadre de commandes publiques. Depuis 2003, huit biennales ont permis de mettre en valeur le cœur de la cité et de rendre l’art accessible au plus grand nombre. Plus de 160 000 visiteurs sont venus découvrir les œuvres de 150 artistes exposées dans cet écrin mellois. La 9e biennale internationale d’art contemporain de Melle a été imaginée en partenariat avec le FRAC Poitou-Charentes, l’un des trois Fonds Régionaux d’Art Contemporain de Nouvelle-Aquitaine. Avec plus de mille œuvres à son actif et de nouvelles acquisitions chaque année, la collection du FRAC Poitou-Charentes est internationale et représentative d’esthétiques les plus diverses.
Les Rêves du Monde
Dans l’Hôtel de Ménoc, l’église Saint-Savinien, la médiathèque, le temple, l’église Saint-Pierre, aux abords du chemin de la découverte, dans un vieux verger urbain, près d’un potager solidaire, dans le parc de la garenne, dans le kiosque… L’exposition Les Rêves du Monde propose un parcours intérieur et extérieur d’une richesse exceptionnelle, où chaque œuvre est un appel au voyage immobile dans l’espace et dans le temps. Pour cette nouvelle édition, les œuvres de plus de 30 artistes sont à découvrir dans la ville de Melle et feront vivre aux visiteurs des expériences uniques : plongée dans la vie microscopique, énigmes visuelles, voyages en mers inconnues et dans de mystérieuses constellations, vol au-dessus du Mont-Blanc ou encore pérégrinations poétiques près du soleil et sur Pluton. Le temps d’un été, Les Rêves du Monde amènera les visiteurs à penser les mondes présents et concevoir d’extraordinaires futurs.
Les Rêves du Monde présentera des œuvres de Joël Auxenfans, Fayçal Baghriche, Alain Bernardini, Marcel Broodthaers, Armelle Caron (collection FRAC-Artothèque Nouvelle-Aquitaine), Grégory Chatonsky & Goliath Dyèvre (Prix MAIF pour la Sculpture 2020, collection MAIF), Paolo Codeluppi, Ladislas Combeuil (création-production in situ, prêt de l’artiste), Marie-Ange Daudé (production Cie Silex, ville de Saint-Macaire, prêt de l’artiste), Alain Fleig, Pascale Gadon-Gonzàlez, Marco Godinho, Mark Handforth, Carin Klonowski, Gaëlle Leenhardt, Ludovic Chemarin©, Melanie Manchot, François Méchain, Thierry Mouillé, Joachim Mogarra, Nicolas H Muller, David Renaud, Michel Seuphor, Kristina Solomoukha, Éric Tabuchi, Georges Touzenis, Marianne Vitale, Fabien Zocco (Collection FRAC Poitou-Charentes sauf mentions différentes).
Deux artistes en résidence pour des créations sur-mesure
En prémices de la biennale Les rêves du monde, deux artistes ont été accueillis en
résidence de création et de production. Leurs œuvres augmenteront l’expérience de la Biennale. À la faveur de l’implication de partenaires mécènes et en écho à leurs métiers, Groupe Archimbaud, d’une part et Solvay – IFF – Les usines de Melle, d’autre part, Ladislas Combeuil a conçu un projet spécifique pour le kiosque à musique de la place Bujault, au cœur de la ville. Fidèle à ses installations revisitant le moucharabieh et le claustra, Ladislas Combeuil a repensé l’architecture du lieu par un habillage de cloisons de contre-plaqué finement travaillées évoquant un environnement végétal foisonnant. Les
panneaux peints, écorchés, ajourés, créent à la fois un refuge intime et ouvrent des points de vue secrets sur l’animation de la place publique.
Pascale Gadon-Gonzalez a été invitée à créer une œuvre hybride mêlant création artistique et méthode scientifique dans une approche de la biologie et de la chimie organique. Pascale Gadon-Gonzales mène depuis 1995 des recherches sur l’écosystème des lichens, association symbiotique entre deux êtres vivants d’espèces différentes, une algue et un champignon. Il s’agit d’une situation unique dans le monde du vivant, que l’artiste immortalise dans des photographies et des explorations microscopiques saisissantes. Des clichés qui nous révèlent l’importance des organismes qui nous entourent et nous côtoient intimement, même à notre insu.toient intimement même à notre insu.
[Source : communiqué de presse]
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