L’industrie culturelle : la musique
La musique : « live » et enregistrée
La musique « live »
Concernant la musique classique, 432 représentations par an ont lieu à l’Opéra de Paris avec 775 000 spectateurs dont 447 200 pour les spectacles lyriques. La Réunion des théâtres lyriques de France compte 16 théâtres produisant 820 représentations pour 751 000 spectateurs. A ce jour, 11 300 artistes dramatiques et danseurs sont recensés, ainsi que 16 200 artistes de la musique et du chant.
Concernant les musiques actuelles, il existe 8700 artistes de variété d’après un recensement de 1990. La SACEMest l’un des principaux acteurs du secteur musical.Il s’agit d’une société civile à but non lucratif gérée par les créateurs et éditeurs.Sa vocation est de protéger, représenteretservirles auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ainsi que la création musicale. Elle a pour mission essentielle de collecter les droits d’auteur et de les redistribuer en France et dans le monde entier.La Sacem contribue à la promotion de la création et au fonctionnement de la filière musicale. Autre grand acteur public, l’IRMA (centre d’Informations et de Ressources pour les Musiques Actuelles) est un organisme ouvert à tous les acteurs des musiques actuelles pour leur information, leur orientation, leur conseilou leur formation. Les tourneurs (Gérard Drouot, Garance, Coquatrix), ainsi que les salles(POPB, Olympia, Zénith), participent également à la diffusion de la musique « Live ».
Etant donné que la vente de leurs albums leur rapporte très peu de nos jours, les artistes doivent augmenter les revenus de la scène. Les gérants de salles, quant à eux, sont contraints de respecter les règlementations légales (problèmes de nuisances sonores, normes de sécurité) et doivent résister à la concurrence accrue des festivals organisés par les villes et les régions.
La musique enregistrée
La musique enregistrée souffre ces dernières années d’une crise dûe aux nombreux téléchargements via internet. Le secteur a enregistré une baisse de -30% en 3 ans, et la croissance des ventes numériques ne suffit pas à compenser les pertes engendrées par la baisse des ventes en magasin. Les groupes UM, SONY, BMG, WARNER et EMI se partagent 80% du marché. Le téléchargement, bête noire de l’industrie du disque, est depuis peu mieux contrôlé notamment grâce aux poursuites lancées contres les internautes et aux campagnes de prévention du piratage. L’autre problème du secteur concerne la best-sellerisation, c’est-à-dire le monopole de certaines grandes références musicales sur le marché au détriment d’autres moins connues, moins médiatisées. Ainsi à la FNAC, 5% des 200 000 références musicales représentent 80% du chiffre d’affaires, alors que les 190 000 autres références enregistrent moins de 100 ventes par an, soit moins de 1 par magasin.
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