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L’Eternel Instant Présent de Jorge Rodroguez-Gerada

20 octobre 2015
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Eternel Instant Present de Jorge Rodroguez-Gerada

Exposition L’Éternel Instant Présent

Œuvres de Jorge Rodríguez-Gerada

Du 30 octobre au 21 novembre 2015
Du mercredi au samedi de 14 à 19 heures

Vernissage en présence de l’artiste le 30 octobre à partir de 18h

Entrée libre

Galerie MathGoth
34, rue Hélène Brion
75013 Paris
Bibliothèque François-Mitterrand

www.mathgoth.com

Du 30 octobre au 21 novembre 2015

Une fresque de plus de 20 mètres de haut et une exposition solo, l’actualité de Jorge Rodriguez-Gerada à Paris est dense pour ce mois d’octobre.

La galerie Mathgoth est fière d’accueillir Jorge Rodriguez-Gerada pour sa nouvelle exposition personnelle. Avec L’Eternel Instant Présent, l’artiste propose ses tous derniers travaux issus de « Identity Series ». Il s’agit de portraits peints sur des fragments de surfaces murales de plus de 150 ans ; des oeuvres représentatives et étroitement liées à son travail en extérieur.

Jorge Rodriguez-Gerada est connu pour son style hybride bien ancré dans l’art urbain et l’art contemporain. Il est l’un des fondateurs du mouvement de Culture Jamming qui dans les années 90, visait à détourner le sens des messages publicitaires sur les panneaux des mégapoles américaines. Son travail a toujours été basé sur la conscience sociale.

La technique de Jorge est ancestrale mais novatrice dans le monde de l’art urbain puisqu’il utilise le fusain ! Il aime cet outil pour sa transparence et son côté « éphémère » ; un petit morceau de charbon à la conquête de fresques géantes ! Aujourd’hui, sur les murs texturés (chaux, briques, …), il redonne à l’anonyme la place qui lui revient dans la société. Il dessine le portrait d’un habitant du quartier, un inconnu qui devient ainsi une icône sociale, rappelant l’importance de chacun au sein de la société.

Ces oeuvres gigantesques se détériorent avec le temps ; à la merci des éléments naturels, elles vont disparaître. Seuls resteront les processus de création, de destruction et de mémoire. « Ce n’est pas le rendu final qui m’intéresse, mais plutôt la façon dont le portrait semble se fondre dans le mur avec le temps ».

Une fresque de plus de 20 mètres au 63 rue Nationale

À partir du 25 octobre, Jorge Rodriguez-Gerada réalisera au 63 rue Nationale (75013) un portrait de plus de vingt mètres de haut, le visage d’une inconnue.

Dans son atelier proche de Barcelone, JRG s’applique à travailler selon la même technique, en utilisant « le caractère » des murs. Il prélève la surface des façades de vieux bâtiments catalans qu’il maroufle sur bois ou sur papier. Ensuite, avec finesse et hyperréalisme, il réalise au fusain les portraits intimes de ses rencontres. Par ce processus de transfert de texture, il laisse transparaître, en filigrane, l’histoire et la mémoire du mur, le souvenir d’une ou plusieurs vies.

Jorge Rodríguez-Gerada est également connu pour ses oeuvres d’art gigantesques qu’il a débuté en 2008 avec «Terrestrial Series ». À l’aide de technologies de pointe (GPS, satellites, …) il réalise des portraits ambitieux aux proportions gigantesques. Pour voir ces oeuvres, il faut prendre de l’altitude, l’idéal étant Google Maps ou les photos satellites. Jorge Rodríguez-Gerada est né à Cuba et a grandi aux États-Unis.

Actuellement, il vit et travaille à Barcelone. Son travail a été exposé à Paris, New York, Barcelone, Amsterdam, San Francisco et à Londres. Ses peintures murales de grande envergure et des projets artistiques fonciers urbains peuvent être trouvés à Madrid, Barcelone, Belfast, Amsterdam, Londres, Paris, San Antonio, Buenos Aires et Manama, entre autres.

[Source texte : communiqué de presse ©galerie Mathcoth]

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