“Korrupt”, le nouveau track qui annonce la force indomptable du geek avant-gardiste GR-MINAL
GR-MINAL présente “Korrupt”, un premier single qui se fait le reflet d’une société qui se complaît dans le vice et dans laquelle la corruption de l’âme par l’argent est devenue une normalité au détriment du règne de l’amour, parfois tortueux. Il est accompagné d’un clip, réalisé par Ismaïl Alaoui Fdili.
Producteur français d’origine guadeloupéenne, GR-MINAL est un véritable geek qui a fait des logiciels de musique son terrain de jeu de prédilection. Bercé par la musique depuis sa tendre enfance, il se construit entre le classique et le ragga dancehall. Il faut dire qu’il est bien entouré avec une mère pianiste et violoniste et deux oncles musiciens, l’un faisant du reggae, l’autre du jazz. À la maison, Daddy Mory, Lord Kossity et le dub de Lee Scratch Perry tournent en boucle. La musique coule dans ses veines.
« Au début, je nommais ma musique comme de la watt, parce que c’est de l’énergie. C’est une musique qui se vit en live ».
L’artiste, porté par le son des Caraïbes, présente une musique contemporaine, lancinante et langoureuse, post-club qui s’intensifie au fil des morceaux. Un espace-temps dans lequel la température monte pour laisser place à des phénomènes physiques, qu’on se plaît à vivre et goûter dans toute sa plénitude. GR-MINAL offre une porte d’entrée pour fêter la vie et l’humanité dans un univers chaotique grâce à son ragga dancehall frénétique. Avec son flow, qui parfois rappelle le phrasé de Doc Gynéco, l’artiste propose un dub aux couleurs de trip-hop. Pour lui, tout est une affaire de joie et de sensualité. Excitation euphorisante.
À propos de l’artiste :
« Je ne suis pas un beatmaker, je suis un producteur qui travaille avec des artistes pour développer des identités », affirme le jeune artiste en quête de sagesse et d’expérience sensorielle. Plaisir d’abord. Mais partagé : « Ce que j’aime, c’est la rencontre, travailler avec des gens et les aider à exploiter leur potentiel ».
C’est après quatre années passées aux États-Unis que le jeune garçon ambitieux décide de développer ses compétences en musique, bien qu’il ait dix ans de piano derrière lui. Il s’inscrit alors dans une école d’ingénieur du son, qu’il ne finira pas en raison du cadre trop scolaire. Tandis qu’il sort à peine la tête de ses bouquins de logiciels de production musicale, Boukan Records, en 2017, vient frapper à sa porte. Bamao Yendé, le boss du label, lui propose de faire partie du groupe BAMPTOUBALA, avec Le Diouck, Boï et quatre autres personnes. Avec eux, celui qui deviendra plus tard GR-MINAL, fera son tout premier concert au FGO Barbara, alors qu’il n’a que deux morceaux à son actif. Il montera par la suite le duo 9Di9 avec la chanteuse Niariu, puis sortira en solo son titre Limbo en 2020, un morceau ragga expérimental, résolument avant-gardiste, qui n’est pas sans rappeler les débuts du Britannique Gaika.
[Source : communiqué de presse]
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