Kamelemba – Le nouveau clip de Oumou Sangaré
Kamelemba – Le nouveau clip de Oumou Sangaré Sortie le 7 juin 2017 |
Sortie le 7 juin 2017
Kamelemba évoque les les femmes victimes des belles paroles des coureurs de jupons, des hommes faisant de fausses promesses pour les attirer dans leurs filets et les déstabiliser. Ce clip est une « ode » visuelle à l’afro futurisme, un portrait moderne de la beauté, de la mode et de la danse dans un environnement réaliste et futuriste. On y voit un groupe de femmes fortes et indépendantes, résultant de générations de mauvais traitements et de misogynie. Les références à la société patriarcale sont nombreuses, comme la compétition des Sapeur Congolais, mais elles sont ici mises en scène avec des femmes dans une optique non-genrée. Elle est la plus grande chanteuse africaine vivante. Ses disques comptent parmi les plus décisifs du genre. Elle a fait plusieurs fois le tour du monde, conquis tous les publics, chanté à Central Park, sur la scène de l’Opéra de Sidney, du Queen Elisabeth Hall de Londres, du Hollywood Bowl, invitée par Tracy Chapman, ou du Budokan de Tokyo. Tout en menant une carrière de chef d’entreprise aux activités touchant à des domaines aussi divers que l’hôtellerie, le commerce d’automobile ou l’agriculture. Immergée sous tant d’occupations, où diable a-t-elle bien pu trouver du temps à consacrer à la musique? « Mais la musique est en moi », se défend cette femme inépuisable, à la générosité sans borne, à la détermination inflexible, au port de tête digne d’une Reine nubienne. « Sans elle, je ne suis rien et rien ne peut me l’enlever ! » Preuve irréfutable qu’elle n’a effectivement rien perdu de ses talent de musicienne, Mogoya, son premier album depuis 2009, marque son grand retour à la chanson. Certaines chansons parlent de ce qu’elle connaît le mieux, à savoir les rapports humains (Mogoya peut se traduire par « les relations humaines aujourd’hui »). Se dressant avec fougue contre les abus de la tradition patriarcale africaine, qui autorise la polygamie, encourage les mariages forcés impliquant de très jeunes filles et justifie la pratique de l’excision, Oumou devient l’égérie d’une cause féministe qui n’a encore aucune assise véritable dans cette partie du monde. Cet album équivaut au parachèvement d’une conquête, celui d’un équilibre personnel pour cette battante qui donne l’exemple après s’être tracé une voie royale en dépit des préjugés et des obstacles rencontrés. Un équilibre qui est aussi d’ordre musical avec la production de cet album décidément pas comme les autres. Enregistré entre Stockholm et Paris, avec la participation du légendaire batteur Tony Allen, et la contribution du collectif français Albert qui y ont ajouté leur french touch, réalisant l’imbrication parfaite entre instruments traditionnels africains – kamele n’goni, karignan, percussions…- et corpus guitare, basse, batterie, claviers. On remarquera ainsi la chaleur qu’apportent des instruments vintages tels que les claviers Rhodes et Prophet 5 ainsi que le Solina String Ensemble, responsable de ces nappes très seyantes habillant certains morceaux. {Youtube}t4eXmjhudb8{/Youtube} [Source texte : communiqué presse] |
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