Julie Thiébault
Ses vidéos notamment, mettent en scène les pulsions et les instincts que chacun a refoulés. C’est pourquoi le spectateur peut se trouver souvent mal à l’aise devant son travail, sans pouvoir réellement situer d’où provient la gêne. Elle use pour ces actions, de situations où différents personnages ( être hybride mi-humain / mi-cheval, démon féminin voilé… ) sont pris d’une frénésie improvisée. Ces danses s’apparentent à des rites magiques ou religieux de tribus primitives, replacées dans un contexte contemporain. Ses œuvres interrogent le côté obscur de chacun de nous, et interpellent donc le spectateur. Son travail interroge plus qu’il ne donne de réponse.
Julie Thiébault travaille à partir de notions psychanalytiques sur la nudité, l’animalité, le totémisme, l’absurde et l’effrayant. Notions qui nous touchent, mais que nous avons souvent rejetées pour plus de commodité. A travers ses oeuvres elle opère à une catharsis. Elle représente des états, qui semblent parfois violents ou proche de la folie, afin de purifier le spectateur de ses propres démons. En particulier dans sa vidéo “2C-I”, présentée lors de la Nuit de l’Icart ( École des métiers de la culture de du commerce de l’art ), qui a eu lieu le vendredi 27 mai 2011. Œuvre qui traite de l’animalité de la femme mise à nue, dualité d’un rapport intérieur/extérieur. L’esthétique de son travail est brute, et tend au minimalisme avec des plans fixes, et des décors épurés. L’image est souvent abimée, floutée, presque aussi torturée que ses personnages.
A lire sur Artistik Rezo :
– La Nuit de l’ICART 2011
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