« Je vois un oiseau » La D Galerie rend hommage à Soly Cissé du 14 au 30 juin 2019
Cette année marque le cinquantième anniversaire de l’artiste Sénégalais Soly Cissé. La D Galerie lui rend hommage en présentant une vingtaine d’œuvres récentes de l’artiste, du 14 au 30 juin 2019.
L’exposition « Je vois un oiseau » réunit un ensemble d’œuvres réalisées par Soly Cissé entre 2017 et 2019. Connu à travers le monde pour des expositions iconiques au Sénégal, en France, Italie, Allemagne, Espagne, il est avant tout un maître de la couleur. Peintre et plus récemment sculpteur, Soly Cissé s’amuse à éloigner du réel pour mieux le révéler. Sa peinture expressive et énergique, directe voire brutale, évoque des formes anthropomorphes réunies en un théâtre aux dimensions monumentales.
Souvent à l’échelle du visiteur, à taille humaine, les figures totémiques de ses peintures dansent en procession dans un espace où la couleur est perspective. Le regard de l’observateur est sans cesse renouvelé. Les formes semblent s’arrêter au halo qui les entoure. Les vibrations de couleurs et la touche franche produisent pourtant un glissement permanent de celles-ci, confondant le spectateur dans plusieurs réalités scénaristiques.
C’est l’évocation de celui qui regarde, celui qui voit et donne l’existence d’une œuvre par sa lecture. Ce que décrit l’artiste quand il parle de cet infini que chaque tableau semble susurrer. “Pour moi, le tableau n’est jamais le même. Le tableau change, je cherche, je vois un oiseau..” Soly Cissé évoque ainsi les formes qui jaillissent de ses tableaux, sans cesse renouvelées.
L’exposition de la D Galerie met l’accent sur la nouvelle abstraction qui naît des dernières peintures de l’artiste. Une recherche de synthèse des motifs autant que des éléments empruntés à la nature d’une part et à la civilisation d’autre part. En un manifeste plus engagé peut-être, Soly Cissé crée ce qui vient avant que l’hypocentre ne provoque la rupture. Il réunit l’homme et le règne animal dans un espace commun, moins figuratif qu’auparavant, fait de mélanges et de fondus colorés. La composition de ses nouvelles toiles s’en ressent d’autant plus vi-vante, frétillante parfois, aérienne, flottante. « Je vois un oiseau » est donc une exposition dont le titre rappelle aux thèmes de l’artiste autant qu’à ses positions, celles d’un artiste qui passe par l’intensité des bleus, roses, ocres, et la douceur des verts, violets, jaunes pour construire un espace, celui du vivant.
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
Découvrez le seul-en-scène “Florence 1990” à La Petite Croisée des Chemins
18 novembre 1990. Florence Arthaud arrive dans le port de Pointe-à-Pitre à la barre de son trimaran et remporte la Route du Rhum, première femme à s’imposer dans une course en solitaire. Adolescent, je suis alors fasciné par cette...
Bananagun dévoile leur nouveau single “With the Night” extrait de leur nouvel album à paraître
Bananagun, originaire de Melbourne, partage “With the Night”, extrait de leur deuxième album “Why is the Colour of the Sky ?”, dont la sortie est prévue le 8 novembre via Full Time Hobby. Ce single au piano reflète le...
“Nadia Léger. Une femme d’avant-garde” au Musée Maillol : une exposition à ne pas manquer !
Nadia Khodossievitch-Léger (1904-1982) a été une figure de l’art du XXe siècle. À travers plus de 150 œuvres, la rétrospective Nadia Léger. Une femme d’avant-garde retrace le parcours largement méconnu de cette femme d’exception, tout à la fois peintre prolifique, éditrice...