Iván Contreras-Brunet – Passage de la couleur – Maison de l’Amérique latine
Passage de la couleur Oeuvres de Iván Contreras-Brunet Jusqu’au 30 avril 2016 Du lundi au vendredi de 10h à 20h Le samedi de 14h à 18h Fermeture les jours fériés Entrée libre Maison de l’Amérique latine |
La Maison de l’Amérique latine présente, en collaboration avec la galerie gimpel & müller, Paris, une exposition dédiée à Iván Contreras-Brunet, artiste chilien parmi les plus importants représentants de la scène cinétique internationale.
Depuis son plus jeune âge, Iván Contreras-Brunet, né à Santiago du Chili en 1927, s’intéresse à la couleur. D’abord fasciné par les Impressionnistes dont il étudie les ambiances poétiques et les jeux de lumière, il se tourne dès les années cinquante vers les abstractions. Après de longs séjours en France, Autriche et aux Etats-Unis, il s’installe définitivement à Paris en 1961, attiré par son cosmopolitisme et sa richesse artistique. Il se lie d’amitié avec Herbin, Soto, Seuphor, Max Bill, Vantongerloo, Lohse, Marino di Teana, lit les traités de Kandinsky, Le Corbusier, Seuphor, tout en restant un grand amateur de musique, notamment Debussy et Satie. Homme de culture, Contreras-Brunet discute, travaille, réfléchit. Tout l’intéresse. Les miniatures autant que les développements sériels et le cinétisme. Il étudie les superpositions, irisations, opacités, translucidités et petit à petit, délaisse ses supports d’alors (toile, plexiglas, papier) pour se consacrer à ce qui deviendra son matériau de prédilection, le grillage qu’il plie, découpe, module à l’envi. De nouvelles gammes de facettes captant la lumière s’offrent à lui dont les variations sont infinies. Qu’elles se meuvent sur un fond en bois peint, également recouvert d’un grillage, ou qu’elles soient suspendues ou reposent sur le sol, il peint au pochoir, vaporise, expérimente. Les flous, les reliefs, l’espace qu’il fragmente et défragmente favorisent son champ d’exploration, ses recherches de combinaisons pour développer son propre alphabet pictural dont les dégradés chromatiques impliquent également le spectateur ; ses mouvements et déplacements font vibrer les œuvres. En 1972, Contreras-Brunet représente le Chili à la Biennale de Venise. Artiste international, présent dans les grandes collections privées et publiques (Centre Pompidou, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Musée de Cambrai…), ses œuvres sont maintenant montrées dans toute l’Amérique latine – une grande rétrospective au Museum of Geometric and MADI Art de Dallas lui est consacrée en 2007 et au Musée d’art contemporain de Buenos Aires (MACBA) en 2014 – et notamment au Chili, où il est représenté par la galerie Isabel Aninat de Santiago. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées et publiques en France (Centre Pompidou, Musée d’art Moderne de la Ville de Paris, Musée de Cambrai…) ainsi qu’à l’étranger (Musée Soto – Venezuela, Musée Satoru Sato -Japon). Iván Contreras-Brunet est représenté par la galerie Isabel Aninat au Chili et la galerie gimpel & müller en France. La Maison de l’Amérique latine présentera 15 œuvres de sa riche production, des années 1960 à aujourd’hui.
Éléments biographiques Né à Santiago du Chili en 1927, Iván Contreras-Brunet intègre l’École des Beaux-Arts de Santiago de 1949 à 1950. Dès 1951, il aborde l’abstraction. Arrivé à Paris au début des années cinquante, il rencontre de nombreux artistes tels que Georges Vantongerloo, Auguste Herbin, Jesús Rafael Soto, Max Bill ou Richard-Paul Lohse. Il entame ses premières recherches sérielles et collages constructivistes à Paris dès 1953. Il séjourne à New York en 1957 et crée ses premières œuvres spatiales et cinétiques. Il s’établit définitivement à Paris en 1961. Il assume le secrétariat général de l’exposition « Artistes latino-américains de Paris » au Musée d’art Moderne de la Ville de Paris en 1965. Sa rencontre en 1968 avec Michel Seuphor est décisive. Ils co-fondent avec Luc Peire, Romano Zanotti et Calos le groupe CO-MO (constructivisme et mouvement). Contreras-Brunet devient membre du Comité du salon Réalités Nouvelles en 1970. En 1972, il représente le Chili avec une salle qui lui est dédié à la Biennale de Venise. Depuis 1969, il enchaîne les expositions personnelles en France, Italie, Pays-Bas, Allemagne, Suisse, Liban, Japon et aux Etats-Unis avec une grande rétrospective au Museum of Geometric and MADI Art de Dallas. Il est très présent dans toute l’Amérique du sud, notamment en Argentine où le Musée d’art contemporain de Buenos Aires lui a consacré une grande rétrospective en 2014.. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections privées et publiques en France (Centre Pompidou, Musée d’art Moderne de la Ville de Paris, Musée de Cambrai…) ainsi qu’à l’étranger (Musée Soto – Venezuela, Musée Satoru Sato -Japon). Iván Contreras-Brunet est représenté par la galerie Isabel Aninat au Chili et la galerie gimpel & müller en France.
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[Source texte: communiqué de presse // © Iván Contreras-Brunet, passage n°2, 2010. Détail // © Contreras Brunet, sans titre 2, 1982. Détail] |
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