Irmin Schmidt – Villa Wunderbar
Le CD1 est une compilation qu’Irmin Schmidt a faite de son œuvre complet en tant qu’artiste solo, à travers les 30 dernières années.
Tandis que le CD2 – sélectionné et largement commenté par le réalisateur Wim Wenders – est un aperçu du vaste travail de Schmidt en tant que compositeur de bandes originales (film, télévision).
La double compilation inclue des morceaux tels que Villa Wunderbar, Kick On The Floods et Bohemian Step avec des remixes inédits de Schmidt sur deux morceaux de Can, Alice et Last Night Sleep, ainsi que Bête de Passage : extrait original du ballet de Youri Vàmos, La Fermosa.
Irmin Schmidt
Après une formation classique de pianiste, de chef d’orchestre et de compositeur, Irmin Schmidt – qui a été l’élève de Stockhausen et Ligeti – imposa Can dans la fin des années 60 en combinant la musique classique moderne avec le rock et le jazz. L’influence majeure de ce groupe n’a jamais été contestée, et leur marque indélébile se ressent chez les groupes qui admettent l’importance de Can – de Portishead à James Murphy, en passant par New Order, Factory Floor, Public Image Ltd, Mogwai, Kanye West (qui a samplé Sing Swan Song) ou Radiohead – mais aussi à travers d’autres disciplines comme les arts visuels ou la littérature.
Après la séparation de Can fin des années 70, Irmin Schmidt retournait à son travail en solo : le résultat est une œuvre vaste, faite d’albums solo (Toy Planet 1981, Musk At Dusk, 1987, Impossible Holidays, 1991), d’un opéra (Gormenghast, 2000, basé sur la trilogie de Mervyn Peak), plusieurs disques avec le compositeur anglais Kumo (Masters Of Confusion, 2001, Axolotl Eyes, 2008, Flies, Guys & Choirs, 2008, and Cyclopean EP, 2013), un ballet (La Fermosa by Youri Vàmos) et plus de cent BO de films (Snowland, 2005 de Hans W. Geissendörfer, Palermo Shooting, 2008, de Wim Wenders), entre autres.
L’univers sonore de Schmidt combine ce qui normalement s’oppose : rock, pop, jazz, musique classique, musiques électroniques, ambient, drum’n’bass, valse, musiques de l’Est… Il est un alchimiste musical.
Après le succès phénoménal du coffret Can, The Lost Tapes, dirigé par Irmin Schmidt, Jono Podmore et Daniel Miller (Mute), puis cette année le Cyclopean EP (Schmidt, Kumo, Burnt Friedman et le batteur de Can Jaki Liebezeit), le 2 décembre 2013 verra la tant attendue réédition du back-catalogue de Can, remasterisé en vinyle pour la première fois. La discographie complète (14 albums), incluant Out Of Reach et un album live inédit, seront réédités en vinyle (180g) dans un coffret, avec posters et artworks originaux.
CD 1 – Solo Work
- Dreambite
- Le Weekend
- Rapido De Noir
- Love
- Villa Wunderbar
- Time The Dreamkiller
- Burning Straw in Sky
- Fledermenschen
- Kick On The Floods
- Fuchsia’s Song – Rainbow Party
- Ensemble – Joy
- Bêtes De Passage
CD 2 – Soundtracks
- Flavia Theme
- Quattrocanti (Dream Theme IV)
- Fresco & Finale (Flavia Theme III & IV)
- Zicke Zick
- Schneeland
- Dangerous
- Lied vom Verschwinden
- Geisterlied
- Rote Erde (Titel Musik)
- Es Geht Ein Schnitter
- Bohemian Step
- Roll On Euphrates
- Aller Tage Abend Walzer
- Messer im Kopf
- Solo
- Morning In Berlin
- Verdi Prati Valse
- Alice – Remix
- Last Night Sleep – Remix
Articles liés
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...
“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes
Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le couple Macron dans un sketch désormais culte, sans oublier Mélenchon, Le Pen, les médias (Laurent Ruquier & Léa Salamé, CNews…), le cinéma, la chanson française (Goldman, Sanson,...
La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point
Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse...