Hervé Samb présente son dernier album “Jolof” au New Morning le 31 mai
Avec “Jolof”, son 6e album, Hervé Samb met en valeur son exceptionnelle technique instrumentale et ses talents de compositeur, mais aussi une vision personnelle de son art et du message qu’il entend lui confier.
Jeune prodige de la guitare, révélé à l’âge de 11 ans lors d’une célèbre émission de télévision, Hervé Samb devenu, du fait de sa polyvalence un élément incontournable sur la scène internationale, et une recrue de choix pour d’innombrables projets. D’Oumou Sangaré à Jimmy Cliff, de Salif Keita à Me’Shell Ndgeocello, de Marcus Miller à Amadou & Mariam, il entreprend une recherche personnelle qui le conduit aujourd’hui à ce retour aux sources et à une identité qu’il entend conserver ouverte.
Le titre, Jolof, fait référence à l’ancien empire dont découle la constitution territoriale, ethnique et culturelle du Sénégal actuel. Né à Rufisque, non loin de Dakar, il y a une quarantaine d’années, Hervé se tourne ainsi vers ses racines africaines, sans négliger ce qui n’a cessé de nourrir sa musique au fil d’une carrière riche de multiples rencontres et expériences : le blues et le jazz.
De cette bienheureuse collusion est né le jazz sabar, un concept dont il a fait un style à part-entière après une quête, tant formelle qu’identitaire, ébauchée sur ses disques précédents, Time To Feel et Teranga. Album aux multiples miroitements poétiques, aux tensions maîtrisées entre puissance d’expression et phrasé lyrique, Jolof assume pleinement la soumission à une tradition ancestrale tout en s’accordant la liberté de s’en éloigner grâce au “lâcher prise” du jazz.
Mais qu’est-ce au juste que le sabar ? Ce mot wolof désigne à la fois un ensemble de percussions et son tambour roi frappé à main nue ou à l’aide d’une baguette. C’est au sabar que le Sénégal doit son titre de “république des tambours”. Indissociable de l’identité sénégalaise, son rythme a donné naissance au mbalax, aujourd’hui assimilé à la musique moderne du pays grâce à ses chanteurs vedettes, Youssou N’Dour en tête. Omniprésent dans toutes les célébrations et cérémonies, le sabar est devenu synonyme de “fête”. D’où la dimension festive d’un album qui reste marqué néanmoins par la volonté de porter un message positif, de confiance en soi (Gem sa Bop, Doole), de courage (Song Kho), de persévérance (Lamp Faal). Prompt aussi à dénoncer certaines tares sociales, (Barbatoor sur les abus sexuels) ou à célébrer les valeurs éternelles de son pays (Senegaal). Une démarche trahissant les priorités de l’homme parvenu à l’âge de sagesse, mais aussi du musicien arrivé à sa pleine maturité artistique.
[Source : communiqué de presse]
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