Hendrik Beikirch – Tracing Morocco – Montreosso Art Foundation
Montreosso Art Foundation Pour en savoir plus : contact@jardinrouge.com |
La fondation montresso* présente en collaboration avec l’artiste Allemand, Hendrik Beikirch, le projet – Tracing Morocco.
Eternel arpenteur de son époque, Hendrik Beikirch, en collaboration avec la fondation montresso*, ont voulu rendre hommage aux métiers du Maroc disparaissant peu à peu, au moins dans la façon dont ils sont encore aujourd’hui exercés. Hendrik Beikirch a une fascination pour les gens ordinaires. Tout naturellement l’idée est venue de l’observation de ces femmes et de ces hommes qui perpétuent ces gestes sur les souks, dans les villages de montagne ou dans les coins reculés des campagnes marocaines. Ce sont des « visages» inoubliables souvent photographiés, jamais honorés. Ils sont encore des milliers, bergers, camionneurs au volant de machines surchargées, bouchers, zelligeurs ou simples maçons habitués à un outillage rudimentaire et ancestral. lmpossible de tous les nommer… ceux qui connaissent Le Maroc , ont croisé et remarqué leurs incroyables vérités. L’idée et la démarche devenaient alors logiques d’elles mêmes : photographier le contexte, s’arrêter sur le métier et laisser Hendrik Beikirch immortaliser l’homme comme un éloge à l’humain ! En noir et blanc, l’artiste donne à ses modèles une profondeur humaine qui touche à l’universel. Grâce à sa série Tracing Morocco, il capture l’aspect extérieur et fugace des travailleurs, des artisans… Pas besoin d’un outil pour représenter ces femmes et ces hommes, juste un visage, avec des yeux saisissants et une expérience de vie évidente. Hendrik Beikirch a portraitisé ces Marocains, mettant en relief les émotions fascinantes de ces anonymes. Il a mis à nu au cours de ses échappées marocaines des portraits, sans effusion déplacée, ni empathie débordante. Pour mieux saisir l’humeur de ses sujets, Hendrik Beikirch utilise l’encre d’Inde, la peinture acrylique et la peinture en bombe. De ces rencontres, l’artiste saisit l’instant, puis sur la base de la photographie, dessine sur la toile de fines lignes, légères. La sérénité de l’artiste est saisissante lorsqu’il appose au pinceau ces touches de blancs, de noirs, lorsqu’il humidifie la toile pour révéler les nuances, l’inclinant pour faire naître de fines coulures, donnant vie à ses traits. Hendrik Beikirch ne raconte pas l’histoire individuelle du sujet, mais transfigure le concret pour l’éternel. Il nous emmène sur l’autre côté d’une oeuvre, celui que nous oublions souvent, la vie humaine du sujet représenté. Depuis juin 2014, Hendrik Beikirch a investit la résidence Jardin Rouge et a réalisé 22 portraits qui seront présentés en ce lieu à Marrakech en décembre 2015. Dans son tour du monde 2015, Beikirch a amplifié l’impact de ce projet en reproduisant ses portraits sur des murs gigantesques dans toutes les grandes villes du monde, il les reproduira encore tout au long de 2016. Certains murs sont déjà proposés aux passants, aux inconditionnels de l’artiste, à tous ceux stupéfaits qui les découvrent au hasard de New York, Rome, Copenhague, Oslo, Mourmansk, Toulouse, Naestved… Partout avec le même respect de ces gens simples c’est le Maroc et sa culture, la beauté de ses habitants qui sont mis à l’honneur et qui interpellent le passant ! Cela fait l’unicité de ces portraits, désormais au centre de l’attention d’une société où ils demeurent habituellement invisibles. En changeant de dimensions et de statut, du portrait classique à la peinture murale urbaine, ces visages ne perdent pas leur caractère réaliste, au contraire il en ressort accentué. Les interventions urbaines de Beikirch sont le point d’arrivée d’un projet aux moult interlocuteurs. Tous ont dû écouter, prendre conscience du message, adhérer, pour enfin accepter que la réalisation de l’oeuvre soit accomplie. Une oeuvre qui est l’union de tous les contraires : le sujet est simple, la peinture complexe. Le message est clair, l’échelle est spectaculaire. L’universel et l’individuel vivent ensemble jusqu’ à fusionner. TRACING MOROCCO, c’est d’abord la rencontre d’un homme avec un pays et son peuple. Le livre Tracing Morocco – souligne la beauté de ces rencontres et ces passions humaines, d’abord photographiées, encrées sur la toile et enfin honorées sur les murs du monde entier. Le livre Tracing Morocco, soutenu par la fondation Montresso* et la fondation Cartier, sera présenté en exclusivité en décembre, à l’occasion de la présentation des travaux de résidence de Hendrik Beikirch, à Jardin Rouge. Merci aux femmes et aux hommes du Maroc qui se sont prêtés au projet, tous volontiers et simplement à la réalisation de ce projet. Aucune image n’a été volée. Toutes sont le témoignage d’un héritage qu’on ne veut pas voir perdu mais immortalisé dans ce projet- TRACING MORROCO. Résidence de l’artiste Tarek Benaoumà à Jardin Rouge en septembre 2015 : [embedyt] https://www.youtube.com/watch?v=oFjuxcTs2hY[/embedyt] [Source texte : communiqué de presse] |
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