Heïdigalerie – Cécile Paris
Cécile Paris imagine des environnements visuels et sonores, en photographie, en vidéo et plus généralement, en image. A la manière d’une chanson, son univers à la fois poétique, mélancolique, parfois lyrique dessine des fils narratifs construits autour d’images récurrentes et plus récemment, de mots.
Pour son exposition à la Heïdialerie, Cécile Paris présente plusieurs histoires, dans des formes qu’elle n’a jamais montrées jusque-là. Des histoires de peur, de rapport au temps. Tout récemment, elle a revu L’Eclipse d’Antonioni, plusieurs fois. Elle décrit la première scène, dans un intérieur, un couple qui ne va pas du tout, une séparation. La femme circule, elle est un peu nerveuse. Elle se lève et ouvre les rideaux, prend une décision. Tout se passe comme si l’ouverture des rideaux l’exhortait à partir.
Peut-être à la suite de cela, Cécile Paris enregistre une chanson avec un beau titre, « De peur qu’il n’y ait que cette nuit ». En réalité, ce sont les paroles d’un tube de David Bowie, « Let’s dance ». Traduit en français, cela donne « Dansons, dansons, dansons ». L’artiste revoit ses classiques, déjà dans « Un disque-jockey a sauvé ma vie », reprend des chansons en anglais qui parlent de d’amour, de danse, de nuit qu’elle traduit littéralement, sans oublier un mot. Avec « Valse », les paroles des chansons s’inscrivent sur des cartons colorés. Des bribes de phrases, très cadencées, sur des papiers Popset, un peu comme des gros titres de journaux ou une annonce d’un bal du 14 juillet.
De Peur qu’il n’y ait que cette nuit – Cécile Paris
Du 21 janvier au 10 mars 2010
Du mardi au samedi de 14h à 19h
Informations : 02 40 48 80 10
Heïdigalerie
1 rue Beaurepaire
44000 Nantes
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