Galerie Michèle Broutta – Pluralité du corps
François BÉALU
Né en 1932. Vit et travaille en Bretagne depuis 1971. Son œuvre a été présentée depuis 2008 par les musées d’Orléans, Gravelines, Soissons et Quimper.
Il grave à l’eau-forte et surtout à la pointe sèche sur cuivre et sur zinc. La résistance qu’offre le métal aux instruments concourt au bonheur de la création et il y a dans la caresse et la morsure les rapports de la main à la peau.
À réalisé des livres de bibliophilie notamment avec Kenneth White et Gilles Clément.
José HERNANDEZ
Né en 1944 à Tanger. Vit en Espagne entre Madrid et Malaga. À partir de 1966 expose régulièrement à Madrid, Ténérife, Pampelune, Chicago, Barcelone, Bruxelles, puis en Pologne, Valladolid, Norvège, Bulgarie, Allemagne et à Paris pour la première fois à la galerie Octave Negru, puis régulièrement chez Michèle Broutta.
1989, devient membre de l’Académie Royale des Beaux-Arts de San Fernando.
1994, reçoit le Prix National de la Gravure Espagnole Contemporaine.
S’arrêter devant la gravure d’Hernandez, c’est déjà être attiré par un monde mystérieux et un désir d’aller au-delà des apparences.
Surréaliste Hernandez ? – non -. Il ne cultive pas le rêve, ni l’insolite, il laisse lentement monter ce qui est sous les apparences. Il a atteint la maîtrise.
Il y a une mise en évidence de ce qui est caché et au-delà il rend présent ce mystère où se trouve la vie.
Il travaille l’eau-forte avec une manière particulière : tous les noirs sont obtenus par des traits courts, fins, serrés, répétés, qui grattent le vernis et sont mordus par l’acide.
Catherine KEUN
Née en 1958 à Courbevoie. Diplômée de l’ENSBA de Paris en 1988. Reçoit le Prix GRAVIX en 1993. Expose en Finlande, Belgique, France. L’œuvre de C.K. révèle une unité profonde dans le choix des sujets où l’être humain demeure une préoccupation constante. Elle représente le corps, le poursuit, l’interroge en de longues suites de vues rapprochées. Après la série des pieds, des torses, des portraits, celle des bras croisés. C’est le temps suspendu qui évoque l’attente, l’inaction, le silence. Une attente d’un je ne sais quoi ; espoir, souhait, désir, Les bras croisés parlent également de protection, de repli sur soi, d’indicible. Cette série se joue avec des fragments de corps inscrit sur des strates qui révèlent une intériorité silencieuse.
Mikio WATANABÉ
Né en 1954 à Yokoama au Japon qu’il quitte en 1977. Et traverse la Sibérie avant d’arriver en France où il vit depuis.
De 1977 à 1981 travaille avec S.W. Hayter à l’Atelier 17 où il apprend notamment la gravure en couleurs. Depuis 1982 pratique la manière noire. Son sujet de prédilection est le corps féminin. Installé en Bretagne depuis 1999, la nature est devenue sa deuxième source d’inspiration.
Par son art, Watanabé, graveur virtuose de la manière noire, célèbre les vivants sur la terre, leurs instants précieux, leurs mouvement heureux, leurs luttes et leurs pactes, les courbes et les contre-courbes des formes, les lignes serpentines, les métamorphoses de la création.
Pluralité du corps
François Béalu, José Hernandez, Catherine Keun et Mikio Watanabé
Du 16 mars au 8 mai 2010
Du mardi au samedi de 10 h à 13 h et de 14 h à 19 h
Informations : 01 45 77 93 71
Galerie Michèle Brouta
31, rue des Bergers
75015 Paris
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