Francisco de Zurbarán – Bozar
Plusieurs expositions ont été consacrées à Zurbarán en Espagne au cours des dernières décennies, notamment celle du tricentenaire de sa mort présentée à Madrid en 1964, et la grande exposition de 1998 qui a réuni plus de cent œuvres au musée des Beaux-Arts de Séville. En 1988 a été organisée la plus vaste et la plus méticuleuse exposition consacrée au peintre, en l’occurrence dans un cadre international. Présentée dans trois lieux prestigieux – au Metropolitan Museum à New York, au musée du Louvre à Paris et au musée du Prado à Madrid –, cette exposition a eu un effet déterminant pour faire connaître le peintre au grand public et a vu la participation des grands spécialistes de Zurbarán de l’époque sous le commissariat de Jeannine Baticle. Ces dernières années, d’autres expositions ont aussi été organisées autour de la production de Zurbarán par le truchement de son atelier : « Las doce tribus de Jacob » (Prado, Madrid / National Gallery, Londres), et « Zurbarán », présentée à Grenade à l’occasion du quadricentenaire de la naissance du peintre. Depuis 1988, aucune exposition consacrée à Zurbarán n’a été organisée hors d’Espagne. Bien que des œuvres de Zurbarán soient conservées dans les plus grands musées de presque toute l’Europe, aucune exposition Zurbarán n’a jamais été présentée en Italie ou en Belgique.
Cette nouvelle exposition Zurbarán propose un parcours chronologique de l’œuvre – de la production de jeunesse, quand Zurbarán s’établit comme maître peintre à Séville, jusqu’à l’œuvre tardif qu’il peint à Madrid peu avant sa mort. Parallèlement à cette approche chronologique seront mis en exergue les grands traits qui définissent l’œuvre de Zurbarán, sa spécificité et son apport à la peinture baroque espagnole. Il s’agit de deux lignes argumentaires interconnectées. La sélection de quelque 50 toiles significatives met en avant les caractéristiques distinctives de l’art de Zurbarán et sa contribution particulière à l’histoire du Baroque espagnol. Elles ont été choisies sur la base de leur qualité, représentativité et force expressive. D’importants musées européens et américains, entre autres le Museo del Prado, la National Gallery et le Louvre, ainsi que des collections privées ont été sollicités pour accorder des prêts.
Francisco de Zurbarán
Commissaire d’exposition : Ignacio Cano Rivero, commissaire en chef au Museo de Bellas Artes à Séville
Du 29 janvier au 25 mai 2014
Du mardi au dimanche, de 10h à 18h
Le jeudi jusqu’à 21h
Bozar
Rue Ravenstein 23
1000 Bruxelles
Articles liés
“Riding on a cloud” un récit émouvant à La Commune
A dix-sept ans, Yasser, le frère de Rabih Mroué, subit une blessure qui le contraint à réapprendre à parler. C’est lui qui nous fait face sur scène. Ce questionnement de la représentation et des limites entre fiction et documentaire...
“Des maquereaux pour la sirène” au théâtre La Croisée des Chemins
Victor l’a quittée. Ils vivaient une histoire d’amour fusionnelle depuis deux ans. Ce n’était pas toujours très beau, c’était parfois violent, mais elle était sûre d’une chose, il ne la quitterait jamais. Elle transformait chaque nouvelle marque qu’il infligeait...
La Croisée des Chemins dévoile le spectacle musical “Et les femmes poètes ?”
Raconter la vie d’une femme dans sa poésie propre, de l’enfance à l’âge adulte. En découvrir la trame, en dérouler le fil. Les mains féminines ont beaucoup tissé, brodé, cousu mais elles ont aussi écrit ! Alors, place à leurs...