« Fragments urbains » une exposition de Vhils au CENTQUATRE-PARIS
La première exposition monographique de Vhils à partir du 19 mai 2018 au CENTQUATRE-PARIS avec la Galerie Danysz.
À la fois discrètes et frappantes, souvent gigantesques, les œuvres de Vhils représentent des visages anonymes, creusés dans différents matériaux ou à même les murs. Désormais connu et exposé à travers le monde, l’artiste portugais fait escale au CENTQUATRE-PARIS. L’occasion pour cet explorateur urbain de présenter au public parisien une vue d’ensemble de son travail, mais aussi d’aller une nouvelle fois à la rencontre d’une ville et de ses habitants.
À PROPOS
Fresques murales, papiers collés, peintures au pochoir, mosaïques, détournements de panneaux… Ces dernières années, le street art prend de nombreuses formes, de plus en plus inventives. Après avoir exposé en 2013 des œuvres de Keith Haring, pionnier du mouvement aux États-Unis, le CENTQUATRE-PARIS accueille Vhils pour une grande exposition. À 30 ans, l’artiste portugais a déjà, lui aussi, bousculé le milieu de l’art urbain, avec ses œuvres à la fois discrètes et frappantes, visages anonymes creusés dans différents matériaux ou à même les murs.
À l’époque où Vhils, de son vrai nom Alexandre Farto, commence le graffiti, c’est-à-dire dans la seconde moitié des années 1990, la ville de Seixal connaît un développement intensif qui la marque profondément. Sur les murs de cette banlieue industrielle de Lisbonne dans laquelle il grandit, les affiches se superposent. Vhils découvre qu’il peut utiliser ces supports comme des surfaces à sculpter. Se fondant sur la technique du pochoir, le jeune artiste commence à y creuser des formes et des lignes, d’où surgissent à la fois des visages et le passé des murs. Depuis, il a gravé ses figures anonymes géantes de Sao Paulo à Hongkong en passant par Lisbonne, où il vit toujours.
Pour cette exposition, une trentaine d’œuvres sera répartie dans le CENTQUATRE-PARIS. Pour mieux s’imprégner de l’univers de l’artiste, le visiteur découvrira dans chaque salle une technique différente : bois, couches d’affiches creusées, peinture à l’acide, installations vidéo ou encore une étonnante sculpture de polystyrène.
Attaquées au burin, au marteau-piqueur, à l’acide, les surfaces sculptées laissent pourtant émaner une certaine douceur, comme une invitation à dialoguer à travers la création artistique.
Explorateur urbain, Alexandre Farto aime s’immerger dans une ville, la photographier, la dessiner et rencontrer ses habitants, avant de transformer en œuvres ses observations.
Si les visages qu’il expose au regard des passants et des visiteurs de ses expositions sont rarement identifiables, ils traduisent l’atmosphère d’une ville et, plus généralement, d’un monde en constante globalisation. Contre le risque d’uniformisation et de repli sur soi, son invitation à habiter nos villes trouvera certainement un écho auprès des publics du CENTQUATRE-PARIS
A lire également l’interview de Vhils
BIOGRAPHIE
Né en 1987, Alexandre Farto commence le graffiti à l’âge de 10 ans. Son amour des lettres et de leurs sonorités le pousse rapidement à choisir son pseudo, Vhils.
Diplômé de Central Saint Martins College of Art and Design, à Londres, l’artiste portugais y enrichit ses techniques.
Aujourd’hui, s’il utilise différents supports (bois, affiches, métal, polystyrène), il est surtout connu pour sa manière de creuser les murs afin d’en faire surgir à la fois des visages et le passé du lieu.
Depuis 2005, Vhils présente ses œuvres dans le monde entier, lors de festivals, comme le Cans Festival, à Londres, ou d’expositions comme à la fondation EDP, à Lisbonne, en 2013 ou à la Fondation d’art contemporain de Hongkong (HOCA) en 2016.
Vhils est représenté par la Galerie Danysz
[ Source : communiqué de presse ]
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