Festival de l’imaginaire 2018 – Théâtre Claude Lévi-Strauss
Le hira gasy, l’opéra des champs par la Kaompania Rasoalalao Kavia : le jeudi 8 novembre à 18h, le samedi 10 novembre à 18h et le dimanche 11 novembre à 17h
Propre aux plateaux centraux de la Grande Île, le hira gasy est une forme d’expression populaire associant la musique, le chant, la danse, le kabary(art oratoire) et le mime.
Une représentation de hira gasy peut opposer, la journée entière, plusieurs troupes en une joute artistique dont le public est juge. Les groupes sont issus d’une même famille élargie à la communauté villageoise. Chaque « bande » tarika est identifiée par son chef et son village d’origine.
Genre synthétique, il présente un foisonnant assemblage d’éléments. Les costumes reproduisent en partie l’habit des courtisans du XIXe siècle : tunique militaire rouge à galons pour les hommes, longues robes à volants, de couleur vive, pour les femmes. Les instruments
Troupe familiale, la compagnie Rasoalalao Kavia est l’héritière d’une longue tradition de mpilalao. Originaire du village d’Ampahimanga, dans la province d’Antananarivo, elle est l’une des plus populaires de la région et se produit pour la première fois hors de Madagascar.
Kudsi Ergüner, Waed Bouhassoun, Ruşan Filiztek et Neşet Kutas : le samedi 1e décembre à 18h et le dimanche 2 décembre à 17h
Bien qu’elles appartiennent toutes à la même grande famille turco-arabo-persane, les musiques des peuples de la grande région proche et moyen orientale, sont riches de diversités dans leurs spécificités. Lorsque de grands artistes de cette partie du monde se retrouvent ensemble sur scène, ils ne peuvent qu’enrichir leur répertoire de leurs différences et transmettre leur message de paix et de dialogue.
Le compositeur, auteur et musicologue, Kudsi Ergüner, héritier d’une longue tradition est un maître du Mevlevi et l’un des plus célèbres joueurs de ney de son pays. Artiste de l’UNESCO pour la paix, il a donné des concerts dans le monde entier et œuvre pour la réactualisation des patrimoines musicaux oubliés. Il retrouvera sur scène l’une des nombreux artistes avec lesquels il a collaboré, Waed Bouhassoun.
La joueuse de ‘oud Waed Bouhassoun poursuit une carrière internationale. Elle met son talent de musicienne et sa voix rare et profonde au service de la découverte d’un répertoire de musiques du sud de la Syrie et d’une poésie mystique. Formée au sein de l’ensemble de Jordi Savall au dialogue avec des musiques différentes, elle multiplie les rencontres avec des artistes soucieux, comme elle, de la mise en valeur d’un répertoire traditionnel et de sa transmission.
Ruşan Filiztek, originaire de Diyarbakir est un barde kurde à la voix placée haut afin de porter loin. Il chante dans un style direct et généreux en s’accompagnant d’un grand luth à manche long, le divan saz, comme il excelle au baglama, le luth des bardesanatoliens, et au jumbush, très utilisé dans les musiques populaires de Turquie et de nord de la Syrie. Neşet Kutas, né à Izmir, l’accompagne aux percussions (daf, rec, bendir, davul). Il est connu pour sa maîtrise, dans un jeu précis et élégant, des nombreux rythmes du Moyen-Orient. Ils font tous deux partie de l’ensemble Orpheus XXI, réuni par Jordi Savall et encadré par Waed Bouhassoun, qui transmet leur tradition musicale à des enfants déracinés.
TOUTE LA PROGRAMMATION DE L’EDITION 2018
[Source : communiqué de presse]
Articles liés
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...
“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...