Ferrat : Toujours présent ! par Marie-Noëlle LIENEMANN, ancienne Ministre
Aimer les autres, les gens, les plus humbles, savoir transmettre toute l’humanité et la noblesse qu’il y a en chacun.
Aimer la France, ses paysages, ses terroirs, sa langue qu’il savait charmeuse et enveloppante. Bien sûr, la Montagne !
J’ai toujours pensé à Ferrat en entendant la belle chanson de Francis Cabrel sur la langue française. La poésie prenait corps chez Jean Ferrat grâce à sa voix si chaude et joueuse.
Aimer le combat, la Résistance, Nuits et Brouillard, Potemkine. Ces engagements, aussi durs et exigeants soient-ils, étaient toujours empreints d’un humanisme profond et sans concession.
Il y avait chez Ferrat une douceur que l’on trouvait peu chez ses contemporains et chez les autres chanteurs engagés. Ferrat croyait au progrès et cela lui conférait un optimisme si nécessaire pour ne jamais se résigner.
Nous ne le voyions plus beaucoup à la télévision, nous l’entendions rarement à la radio, nos enfants étudiaient certaines de ses chansons à l’école, mais il demeurait proche parce que nous le chantions. Parti, Il nous enchantera encore très longtemps !
MN Lienemann 14 mars 2010
Articles liés
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...
“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes
Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le couple Macron dans un sketch désormais culte, sans oublier Mélenchon, Le Pen, les médias (Laurent Ruquier & Léa Salamé, CNews…), le cinéma, la chanson française (Goldman, Sanson,...
La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point
Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse...