Fanfare, le spectacle qui réinvente les arts du cirque en musique
Fanfare revisite les fondamentaux du cirque : piste en 360°, numéros qui se succèdent, orchestre électrique, fanfaronnade, bouffonneries et clowns, aucun fil conducteur, fils rouges et noirs, strass et paillettes, pop-corn et cotillons, cirque’n’roll animal, quand l’homme devient bête, naïveté assumée, crêpes et pâquerettes, crête ou loukoum, tarte à la crème à la face du monde.
In road we trust. Le Cirque Electrique toujours égalé, jamais imité ! Enfin, enfants ! Sortez vos parents !
À l’origine de ce spectacle, l’anniversaire du Cirque Electrique dont la première structure
juridique s’appelle Fanfare Décadente, mais aussi, une envie de jouer, de liberté et de légèreté pour faire face à un climat sociétal morose. Ce spectacle s’inscrit dans une continuité de propos et d’univers propres à l’identité artistique du Cirque Electrique, cheminant entre le mythe d’une tradition de cirque et la réalité d’une culture urbaine radicale et moderne. Plus que d’ordinaire, ce spectacle souhaite rendre un hommage appuyé au cirque traditionnel, ses figures, son imagerie, sans se départir de codes circassiens plus contemporains, avec un pluralisme d’expressions et sans rupture d’esthétiques.
Un cirque en 360° qui retrouve l’aspect chaleureux et fantasmé des cirques de style ‘‘élisabéthain’’ habillés de bois et drapés de velours rouge. Une piste centrale surplombée d’une entrée scénique parsemée d’instruments bigarrés. Au fond une toile tendue et peinte de multiples personnages. Image d’orchestre d’un autre temps actualisée par l’artiste punk Kiki Picasso, d’où se détachent et se confondent artistes et musiciens. Les costumes s’inspirent directement de cette toile, une fanfare militaire qui s’objecte à tout, malgré les apparences, aucune discipline. Des costumes brodés d’or et de pourpre, teintés de bariolures pop.
La musique est composée par le Cirque Electrique Band. Impression d’une multitude d’instruments fanfaronnesques (trombone de toutes tailles, trompette sans pistons, contre soubassophone, violoncelle explosif, piano à queue désaccordé & autres étrangetés) et d’électricité rock’n’roll. Orchestre de fiction en réalité assumé par deux musiciens; boucles d’effets superposés ; musique de dessin animé et carambolages d’harmonie.
[Source communiqué de presse]
Articles liés
“Tant pis c’est moi” à La Scala
Une vie dessinée par un secret de famille Écrire un récit théâtral relatant l’histoire d’un homme, ce n’est pas seulement organiser les faits et anecdotes qu’il vous transmet en une dramaturgie efficace, c’est aussi faire remonter à la surface...
“Un siècle, vie et mort de Galia Libertad” à découvrir au Théâtre de la Tempête
C’est Galia Libertad – leur amie, leur mère, leur grand-mère, leur amante – qui les a réunis pour leur faire ses adieux. Ce petit groupe d’amis et de proches, trois générations traversées par un siècle de notre histoire, se retrouvent...
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...