Faim, Le Petit Poucet – A la Manufacture des Abbesses
Faim, Le Petit Poucet Mise en scène de Marie Ballet Avec Marion Amiaud et Sarah Gautréet Spectacle jeune public à partir de 7 ans. Du 5 avril au 12 juillet 2014 Le mercredi à 14h et le samedi à 15h Pour plus d’informations par tel. 01.42.33.42.03 Reservations en ligne ici La Manufacture des Abbesses |
Du 5 avril au 12 juillet 2014
Le Petit Poucet, c’est l’histoire des petits cailloux dans la forêt. C’est l’histoire de l’ogre qui mange les enfants. C’est l’histoire de sept enfants abandonnés dans la forêt par leurs parents… Spectacle jeune public à partir de 7 ans! Ce conte, qui appartient à la tradition orale avant d’être retranscrit par Charles Perrault, Sylvie Nève nous le transmet à nouveau, dans une langue qui utilise autant les ressources du conte que le pouvoir poétique des mots. Note d’intention Ce qui m’intéresse ici, c’est la rencontre du merveilleux avec l’ici et maintenant du plateau. Dans le conte, on joue à faire comme si. Ça ne se passe pas ici et maintenant, mais dans un ailleurs qui seul permet le déploiement du conte, le « il était une fois ». Sur le plateau –du moins tel que je l’entends- c’est la présence véritable, charnelle et parlée de l’acteur, qui compte. On est à chaque instant au présent, pas d’ailleurs, pas d’échappatoire, pas d’avant ni d’après au moment où une chose est énoncée. C’est cette rencontre qui m’intéresse. D’un côté la langue poétique et lapidaire de Sylvie Nève. De l’autre deux comédiennes avec un corps, une langue, une présence concrète. Il s’agira d’étirer au maximum ces deux propositions, le merveilleux d’un côté, le concret de l’autre et de mettre à jour les décalages ou les points d’achoppement nés de cette rencontre. Quand il n’y a plus rien il y a encore la poésie. L’originalité de cette version du Petit Poucet tient à la langue de Sylvie Nève, une langue poétique qui utilise à plein la puissance évocatrice des mots. Pour commencer, il faudra s’approprier cette langue, la mâcher, la respirer, en faire ressortir les sons, les couleurs, les odeurs. Travail d’articulation, de projection, Le conte du Petit Poucet Ce qui me touche dans le conte du petit Poucet c’est cette histoire du plus petit, qui parvient à triompher de la faim et de la mort. Comment représenter le petit Poucet ? Comment en faire naître des images ici et maintenant, devant et avec les spectateurs ? C’est de cela dont il sera question tout au long du spectacle. Qui est le petit Poucet ? demandent les deux comédiennes, en essayant tour à tour de le Un Petit Poucet aujourd’hui Nous sommes aujourd’hui submergés par les écrans –ordinateurs, télévisions, Smartphones- qui diffusent des messages, des informations et des réponses toutes faites. Il nous semble plus que nécessaire de retrouver la trace de nos imaginaires, de redonner à chacun le pouvoir d’inventer, de rêver et de poser des questions. Notre Petit Poucet va dans le sens de cette nécessité. Il ne s’agit pas de donner une énième version du conte, de prendre un parti ou un axe de lecture, mais d’offrir aux spectateurs la possibilité de s’interroger à nouveau. Le texte poétique de Sylvie Nève va également dans ce sens. Tout en suivant fidèlement le conte de Charles Perrault, il ouvre les portes de l’imaginaire par une écriture toute en jeux Notre travail consistera à ouvrir le plus possible les possibilités de ce texte, à interroger l’histoire du Petit Poucet sans jamais donner de réponse et à offrir aux spectateurs, selon l’expression de Bruno Bettelheim, un « miroir magique ». A chacun ensuite, à la fois en plongeant dans ses souvenirs d’enfant et en laissant faire son imaginaire, de reconstituer son propre conte. |
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