0 Shares 1464 Views

Exposition Solar Drums, Raphaël Barontini – galerie Alain Gutharc

8 octobre 2015
1464 Vues
Solar Drums Raphaël Barontini - galerie Alain Gutharc

Exposition Solar Drums

Œuvres de Raphaël Barontini

Du 10 octobre au 14 novembre 2015
Du mardi au samedi de 11h à 19h

Vernissage le 10 octobre de 18h à 21h

Entrée libre

Galerie Alain  Gutharc
7 Rue Saint-Claude
75003 Paris
M° Saint Sébastian Froissart

www.alaingutharc.com

Du 10 octobre au 14 novembre 2015

La peinture de Raphaël Barontini fait surgir de fonds cosmiques des personnages aux racines française du XVIIe ou XVIIIe siècles mêlées à celles plus modernes et contemporaines mais tout aussi anciennes de Haïti, des Dogon, ou plus politiques pour nous, des Black Panthers, sans compter celles inénarrables, intemporelles et extra- terrestres de Sun-Ra.

Il réunit ces personnages historiques et fictionnels, sur toile, sur banderole, en provenance d’internet, de cartes postales, ou d’objets trouvés encore, en un véritable carnaval qui avance dans notre nuit diurne toutes cymbales sonnantes, toutes percussions résonnantes, comme un chant non plus universel tel que pensé par l’Occident, mais celui du Tout-monde, sorti de la bouche de la Créolité. Mais dire ceci ne clôt pas cette œuvre.

La créolisation est ce qui nous surprend, ce qui nous saisit, là maintenant, devant les immenses toiles dites des Colosses, ou devant ces encres et sérigraphies sur papier. Et c’est là, à ce moment précis, dans ce présent absolu de notre contemporanéité, qu’une seconde surprise surgit, jaillit. Que l’interrogation s’épaissit. La créolisation, nous la savons en marche depuis longtemps. Elle est notre présent. Elle est le fruit doux amer de nos échanges douloureux, tragiques mêmes,mais aussi volontaires et même désirés. C’est non seulement sortir de l’européo-centrisme, mais aussi de l’ethnocentrisme.

C’est, pour le présent et l’avenir, le désir complet de l’Autre que l’on sait impossible sans soi-même. C’est alors un autre regard porté à notre histoire, à nos récits, qui s’impose. C’est tout le passé qui se réorganise selon une autre densité hétérogène. Le passé d’un tourbillon qui n’a jamais cessé mais qu’on a refoulé.

[Crédit visuel : © Raphaël Barontini, Courtesy galerie Alain  Gutharc // Source texte : communiqué de presse rédigé par Jean-Marc Avrilla]

Articles liés

“Riding on a cloud” un récit émouvant à La Commune
Agenda
124 vues

“Riding on a cloud” un récit émouvant à La Commune

A dix-sept ans, Yasser, le frère de Rabih Mroué, subit une blessure qui le contraint à réapprendre à parler. C’est lui qui nous fait face sur scène. Ce questionnement de la représentation et des limites entre fiction et documentaire...

“Des maquereaux pour la sirène” au théâtre La Croisée des Chemins
Agenda
111 vues

“Des maquereaux pour la sirène” au théâtre La Croisée des Chemins

Victor l’a quittée. Ils vivaient une histoire d’amour fusionnelle depuis deux ans. Ce n’était pas toujours très beau, c’était parfois violent, mais elle était sûre d’une chose, il ne la quitterait jamais. Elle transformait chaque nouvelle marque qu’il infligeait...

La Croisée des Chemins dévoile le spectacle musical “Et les femmes poètes ?”
Agenda
110 vues

La Croisée des Chemins dévoile le spectacle musical “Et les femmes poètes ?”

Raconter la vie d’une femme dans sa poésie propre, de l’enfance à l’âge adulte. En découvrir la trame, en dérouler le fil. Les mains féminines ont beaucoup tissé, brodé, cousu mais elles ont aussi écrit ! Alors, place à leurs...