0 Shares 1661 Views

Exposition «Two minutes late» de Benoit Pailley – Galerie Madé

23 avril 2015
1661 Vues
To Be Prusse1 2104Benoit Pailley

Two minutes late

Avec Benoit Pailley

Entrée libre

Du 12 au 27 juin 2015
ouverte du Mardi au samedi,  de 14h à 19h

Vernissage le mardi 12 mai 2015

Galerie Madé
30, rue Mazarine
75006 Paris
M°Odéon

www.galeriemade.com

Du 12 au 27 juin 2015


Depuis une dizaine d’années le photographe Benoit Pailley travaille activement sur le temps comme leitmotiv dans son œuvre.

Pour sa deuxième exposition au sein de la Galerie Madé, Benoit Pailley présente deux séries photographiques, “To Be Prusse” et “Still Life”, et le projet « Bergson’s Sugar- 2min34 » photo et vidéo, à travers lesquelles l’artiste cherche à définir les points d’ancrages de sa production artistique. L’objectif ici est d’élargir la compréhension autour du temps et de son emploi. L’artiste divise son temps entre voyages dans le sud de la France, à Paris et à New York, entre vie professionnelle et vie familiale. Organisation chronophage. Déficit de temps. On retrouve ainsi le collage découpé, l’oxydation et le ready-made assisté.

Ce projet dessine une nouvelle chronométrie. L’artiste y instrumentalise l’unité de temps mesuré – la seconde – l’unité absolue mesurée dans le dynamisme infaillible de la pulsation du césium, le fil conducteur intrinsèque commun à ces séries. Les processus prennent la forme d’expériences scientifiques physiques, instaurant un détachement sentimental, propre à redéfinir le temps au travers d’une déconstruction.

Still Life Poire 2014BenoitPailleyLes trois expériences forment ainsi un nouveau constat, une acceptation : – «To Be Prusse» représente le bleu de Prusse représentant le corps disparu, sa non-existence, et le temps mort. L’existence est dissoute – to be Prusse ; – la seconde oxydée du « Still Life », qualifiée par la durée de la dégradation de notre corps par oxydation ;- et finalement « la seconde Bergson », quantifiée par la durée nécessaire au cube de sucre pour atteindre la dissolution, dans un processus d’acceptation de sa propre déconstruction. En quelque sorte un hommage à la fameuse citation shakespearienne ici légèrement transformée, « être de sucre ou ne pas être de sucre ».

L’existence humaine est ainsi conditionnée par les lois du Temps, l’érosion qu’il imprime sur le corps, notre conscience de la mortalité. Poser la question sur le temps qui passe, répondre par ce que nous resterons. La vie, comme un langage rempli d’interrogatives. Benoit Pailley propose ici un laboratoire de recherches sur son sentiment d’exister. Le sentiment d’être en agissant. Un funambule en équilibre sur le fil du temps.

Vernissage le mardi 12 mai 2015


[Source texte et visuel : communiqué de presse, crédit visuel @Benoit Pailley, To be Pruss#2, Still life Poire]

A découvrir sur Artisitik Rezo :
– les Vernissages du mois de mai 2015

Articles liés

« Les Misérables », une nouvelle production brillante au Théâtre du Châtelet
Spectacle
184 vues

« Les Misérables », une nouvelle production brillante au Théâtre du Châtelet

Plus de quarante ans après la première création en français, l’opéra d’Alain Boublil et de Claude-Michel Schönberg revient au Théâtre du Châtelet dans une nouvelle version et une mise en scène de Ladislas Chollat. Quarante interprètes dont des enfants...

“Moins que rien” : l’histoire de Johann Christian Woyzeck adaptée au Théâtre 14
Agenda
66 vues

“Moins que rien” : l’histoire de Johann Christian Woyzeck adaptée au Théâtre 14

L’histoire est inspirée de l’affaire de Johann Christian Woyzeck (1780-1824) à Leipzig, ancien soldat, accusé d’avoir poignardé par jalousie sa maîtresse, Johanna Christiane Woost, le 21 juin 1821. Condamné à mort, il a été exécuté le 27 août 1824....

La Scala présente “Les Parallèles”
Agenda
69 vues

La Scala présente “Les Parallèles”

Un soir, dans une ville sans nom, Elle et Lui se croisent sur le pas d’une porte. Elle est piquante et sexy. Lui est hypersensible et timide. Il se pourrait bien que ce soit une rencontre… Mais rien n’est moins sûr, tant ces deux-là sont maladroits dans leurs...