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Exposition « Rubens, portraits princiers » – Musée du Luxembourg

12 juin 2017
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Exposition « Rubens, portraits princiers » – Musée du Luxembourg

Du 4 octobre 2017 au 14 janvier 2018

Du lundi au jeudi, de 10h30 à 18h et du vendredi au dimanche de 10h30 à 19h

Plein tarif : 12 €
Tarif réduit : 8,50 € 

Musée du Luxemborug
19, rue de Vaugirard
75006 Paris
M° Saint Sulpice/Mabillon

www.museeduluxembourg.fr

Du 4 octobre 2017 au 14 janvier 2018

L’exposition a lieu au musée du Luxembourg, au sein du palais pour lequel Rubens réalisa un des sommets de son œuvre : la galerie Médicis, ensemble de gigantesques tableaux sur la vie de Marie de Médicis.

Elle sera au cœur de l’exposition qui montre, tel un album de famille, les effigies d’elle- même et des souverains qui tous avaient un lieu de parenté avec elle. La vie de Marie de Médicis s’entrecroise avec la carrière de Rubens. Elle était liée aux Habsbourg et à la cour de Mantoue avant que les mariages de ses enfants n’en firent rien moins que la mère et belle-mère des rois de France, d’Espagne et d’Angleterre.

Pierre Paul Rubens (1577-1640) fut un génie protéiforme. Son œuvre immense aborda quasiment tous les sujets de la peinture. Il reste un domaine peu connu et pourtant essentiel : ses portraits princiers. Ce qui est un paradoxe car la carrière de Rubens est étroitement liée à ce type de tableaux. Peindre le portrait du souverain était en effet la commande la plus prestigieuse pour un peintre et la plus sensible pour le modèle. Si on n’a jamais oublié que Rubens reçut des commandes des rois, reines, princesses et princes de son temps, jamais encore une exposition n’a rassemblé ses portraits de ceux-ci.

Rubens naquit dans une famille aisée d’Anvers. La réputation de sa famille fut ternie par l’adultère de son père avec la princesse d’Orange. Il reçut une éducation humaniste et fut un temps page auprès d’une grande dame, ce qui lui permit d’acquérir les comportements et l’aisance qui lui seront si utiles pour lui permettre de côtoyer les grands personnages de son époque. Il gagna l’Italie pour parfaire sa formation, méditant notamment Titien auteur de portraits fameux de Charles-Quint et de Philippe II, et devint rapidement un des peintres de la cour de Mantoue. En 1609 il revint à Anvers pour devenir le peintre de la cour des souverains des Flandres. A ce titre il eut à exécuter les portraits of ciels de ces princes Habsbourg. Il eut aussi une activité de diplomate, ce que permettait sa réputation internationale, ses manières et son activité de portraitiste des Grands. Philippe IV roi d’Espagne le mandat à Madrid pour exécuter notamment des portraits de lui et de sa famille. Avant cela il avait peint le cycle de la galerie de Médicis et pro ta de son séjour parisien pour peindre Louis XIII, ls de Marie de Médicis, et son épouse Anne d’Autriche, sœur du roi d’Espagne. 

Rubens peut sembler être malgré lui le portraitiste des princes tant sa culture et sa pratique lui font préférer les œuvres d’invention, les grands sujets historiques. Pour autant ses réussites dans le domaine du portrait sont éblouissantes tant dans le domaine privé (que l’on songe aux portraits de ses épouses et de leurs enfants) que dans celui des images of cielles. Rubens connait parfaitement les prototypes à suivre, les codes à respecter (degré d’idéalisation des traits du modèle, symboles du pouvoir et importance du costume et du décorum) mais il donne à ses ef gies of cielles une vie inédite. Chaque œuvre de Rubens a un souffle particulier. Avec le sculpteur Bernin, Rubens est le maître de l’ère baroque. Il sait ce qu’il faut de amboyance et ce qu’il faut de naturalisme. Il devint le peintre le plus important de son temps, celui que les princes s’arrachaient les talents. Antoine Van Dyck son élève le plus doué devint un immense portraitiste à Londres, en partant des leçons de son maître mais contrairement à lui cantonna ses dons essentiellement dans le domaine du portrait. L’exposition montrera quelques portraits des mêmes souverains peints par ses rivaux, en particulier Velázquez, Champaigne, Vouet ou Van Dyck, afin de montrer la place et l’originalité de Rubens. Prince des peintres et peintre des princes, Rubens au terme de sa vie et de sa carrière s’était rapproché de ses prestigieux modèles.

Cette exposition rassemble environ soixante-cinq peintures parmi lesquelles des prêts exceptionnels tels Marie de Médicis (Musée du Prado) et Louis XIII ( Melbourne), seul portrait de cour peint devant le modèle.

A découvrir sur Artistik Rezo :
– Les expositions parisiennes incontournables de la rentrée 2017 

[Sources : © communiqué de presse] 

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