Exposition “Noureev, l’insoumis”, à la Mairie du XVIIe arrondissement
Noureev, l’insoumis Du 5 juin au 9 juillet 2014 Vernissage le mercredi 4 juin à 19h30 (invitation à télécharger ici) Entrée libre Du lundi au vendredi: 8 h30-17h, le jeudi: 8h30-19h30, le samedi: 9h-12h Mairie du XVIIe |
Du 5 juin au 9 juillet 2014
La mairie du XVIIe rend hommage à Rudolf Noureev, grâce à la biographie d’Ariane Dollfus qui a conçu cette exposition, en partenariat avec le Cercle des Amis de Rudolf Noureev et la photographe Francette Levieux. Présentation de l’exposition (propos de Lucien Maillard) Dans l’arrondissement de Claire Motte, l’ancienne danseuse étoile nommée en 1983 professeur à l’Opéra de Paris par Noureev lui-même, cette exposition est un hymne ardent à la danse et l’évocation d’une icône de l’art du XXe siècle aussi mythique que Nijinski ou Callas. L’exposition s’articule autour de cinquante photos de Francette Levieux qui a suivi pendant des années le danseur tatare dans sa carrière occidentale. Elle a commencé la photographie de danse avec le « Ballet du XXe siècle » de Maurice Béjart. Engagée comme photographe officielle de l’Opéra de Paris au moment de la création de « La Symphonie fantastique » de Roland Petit, elle fixe dans son objectif le travail des compagnies de Maurice Béjart, Roland Petit, d’Alvin Ailey ou de Luis Falco. La trajectoire d’un danseur ou d’une danseuse l’intéresse sur le long cours. Elle a contribué à la publication de plusieurs beaux livres sur l’Ecole de Danse de l’Opéra de Paris, sur Roland Petit, Michaël Denard, Noëlla Pontois, Patrick Dupond, Vladimir Vassiliev… Le partenariat avec le Centre National de la Danse et sa cinémathèque permet de diffuser le film « Don Quichotte » et d’exposer des documents rares, peu connus : des partitions annotées par le chorégraphe, des extraits de presse, les programmes et le planning hallucinant de ses tournées, mais aussi des objets personnels ayant appartenu à Noureev, prêtés par des collectionneurs privés. Dans son émouvante biographie (indispensable !) consacrée à Noureev, Ariane Dollfus donne la clé de ce génie indomptable : « Rudik était et sera toujours rétif à toute autorité, sauf la sienne. Dès son enfance, Noureev s’est forgé un personnage provocateur, doté d’un bouclier protecteur ». Ce qu’il affirmait sans détour avec une certaine prescience : « La vie est trop courte. Je suis libre, je fais ce que je veux ». Contenu de l’exposition – 60 photos de Francette Levieux, prises dans la période parisienne de Noureev entre 1971 et 1984. Cette exposition appartient au Cercle des Amis de Rudolf Noureev. [Visuels: la Bayadère de Marius Petipa revu par Rudolf Noureev, 1974 /le Corsaire de Marius Petipa revu par Vakhtang Chaboukiani, 1978/ Don Quichotte de Marius Petipa revu par Rudolf Noureevavec Noëlla Pontois, 1981/ le Chant du Compagnon errant de Maurice Béjart, 1978 / © Francette Levieux/ Couverture du livre d’Ariane Dollfus “Noureev l’insoumis” ] |
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