Exposition Photo Chelsea Hotel – Boutique Renoma
Chelsea Hotel De Renoma Avec Maurice Renoma et Stéfanie Renoma Du 29 mai au 31 juillet 2015 Entrée libre Renoma |
Du 29 mai au 31 juillet 2015 Depuis son ouverture en 1883, le chelsea fut l’hotel le plus rock de l’histoire new-yorkaise.Rendez-vous pour une exposition photographique autour de deux inspirations : celles de Maurice et Stéfanie Renoma. Conçu dès son origine selon un modèle social le destinant à une vie en communauté, les douze étages du Chelseau Hotel en faisaient le plus haut building de New-York, avec son style néo-Queen Anne et gothique Victorien. Ensemble, père et fille imaginent l’univers du Chelsea Hotel à travers deux dimensions : Tribute to Chelsea Hotel et Vertiges.
L’oeuvre de Stéphanie Renoma, à savoir Tribute to Chelsea Hotel, met en oeuvre une collection capsule incarnant l’énergie tant artistique qu’indécente de l’univers du Chelsea. Oscillant entre l’élégance du smoking et l’audace du style rock, tout en incorporant une sulfureuse sexualité, un certain nombre de looks sont imaginés par Stéphanie. Mis en exergue par 8 photographes dont deux ne focalisant que sur le backstage, sa collection permet de ressentir l’attitude du Chelsea. Menant comme une sombre coquetterie avec le hors-champs, les photos insinuent un quelque chose de sombre et pesant, mais ne mettent par visuel qu’une délicieuse décadence. L’abandon aux voluptés obscures et interlopes de la Nuit prend alors la forme d’un délicieux poison. Un poison invisible qui n’existe que dans ce hors-champs mais qui vient comme pulvériser l’image de son odeur tant séductrice que fatale.
C’est ce même hors-champs qui est comme imposé à notre vision lorsqu’on descend dans les bas-fonds de l’exposition. Nous voilà alors confrontés à la brutalité de la réalité. Maurice Renoma nous force à s’aventurer dans les recoins les plus obscures et étranges de notre inconscient, comme laissant son corps valdinguer dans les couloirs de l’hôtel : un labyrinthe tant disparate que délicieux se révèle alors à notre vision. Nous voilà comme plongé dans un tourbillon psychédélique : le temps semble inexistant, l’espace a comme perdu toute substance, la frontière entre réalité et rêve se voit être floutée . Une sorte de vibration vient troubler notre ouïe et voilà qu’une étrange transe s’empare de nos sens. Chaque pièce nous enfonce dans un vertige où angoisse et spleen s’entremêlent formant comme une spirale d’enivrement. Mais spirale perpétuelle, le temps paraît stagner , serait-ce une sorte de purgatoire de délinquence. Dans un univers où toute notion de temps et d’espace n’existe pas, comment alors réaliser sa chute. Peu à peu, les rôles se voient être inversés, nous ne sommes plus les résidents du Chelsea Hotel, mais plutôt deviendrait-il le notre. Comme logeant en nous, il paraît être cet endroit duquel on peut «check out», mais jamais pourra-t-on réellement en sortir. Certes, chaque artiste y prenait indubitablement ses drogues de prédiléction, mais le Chelsea Hotel ne serait-il pas comme devenue leur nouvelle addiction, la plus délicieuse et la plus cruelle.
[Source du texte et crédits visuels : communiqué de presse] |
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