Exposition « Moments Reflected » – Oyvind Hjelmen
Exposition « Moments Reflected » – Oyvind Hjelmen Œuvres de Oyvind Hjelmen Du 3 au 22 juillet 2017 Vernissage le mercredi 5 juillet à partir de 19h Du 3 au 10 juillet de 14h à 18h Entrée libre Galerie Joseph Antonin www.galeriejosephantoninarles.blogspot.fr |
Du 3 au 22 juillet 2017 La Galerie Joseph Antonin est heureuse de présenter dans le cadre des Rencontres OFF 2017 le travail sensible et poétique d’Oyvind Hjelmen. De facture à la fois contemporaine et classique, la série « Moments Reflected » nous entraine dans une exploration de l’intime et du temps, à mi-chemin de la solennité du grand Nord et de la mélancolie asiatique. « Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté » écrivait Baudelaire à propos des paradis artificiels. Il y a dans cette série D’Oyvind Hjelmen une douceur extrême, un mélange de grâce et d’infinie quiétude, comme si le regard du photographe avait enregistré la puissance et la fragilité des sentiments, la teneur et la vivacité des impressions, l’impact et la trace de l’émoi, sans négliger cette part d’ineffable et de fraîcheur qui fait perdurer l’émotion à la surface, nous plongeant dans l’état de sidération et d’apaisement que procure l’hypnose, le détachement de l’instant présent. Dans les « moments réfléchis », dans les méditations visuelles du photographe norvégien, le temps devient une enveloppe profonde et courbe, élastique et vibrante telle une écorce épaisse qui recouvrirait tout à coup les êtres et les choses sous une cloche de silence. Un silence aussi intense et palpable que le bruit de la neige qui tombe lentement et recouvre la nature de blanc ou la pluie qui s’amoncelle sur la vitre jusqu’à la rendre noire. Une forme de douceur, ici, relie les choses et les connecte à une double origine, intacte, à une nature première et secrète. Un lien souterrain traverse ce « cinéma muet » comme le ferait une membrane de protection qui aurait pour but d’envelopper le réel et d’en faire une dense parenthèse, une bulle en équilibre hors du temps. Cette atemporalité optique désigne un lieu qui n’est pas n’importe lequel – l’intérieur, l’intime de l’être- et rend compte de l’énigme des signes, de l’attente en creux de tout désir, de l’opacité pulsatile de tout mystère. [Sources : © communiqué de presse] |
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