Exposition Mirage – James Reka – Galerie Mathgoth
Exposition Mirage Œuvres de James Reka Du 30 avril au 21 mai 2016 Du mercredi au samedi de 14h à 19h Vernissage en présence de l’artiste le 30 avril à partir de 16h Galerie Mathgoth |
Du 30 avril au 21 mai 2016
Ayant débuté son parcours par le graffiti traditionnel en 1999, James Reka – alias RekaOne – est un artiste autodidacte originaire d’Australie installé à Berlin. En septembre 2015, les Parisiens familiers du M.U.R. de la rue d’Oberkampf ont pu le voir à l’œuvre in situ, et ainsi découvrir son univers coloré. Il a également réalisé ce même été une fresque de 30 mètres de haut dans le 13ème arrondissement, visible depuis le périphérique. Avec une fresque sur neuf étages réalisée à Montréal en 2013, Reka a rejoint la cohorte des muralistes invités partout dans le monde, ses œuvres étant présentes non seulement en France mais aussi au Japon, en Italie, aux Etats-Unis ou encore en Australie. Pour sa toute première exposition solo à la Galerie Mathgoth, Reka propose de plonger son public dans un “Mirage”. Sur les grands formats, on retrouve ses créatures souvent féminines, ondulantes et presqu’aquatiques, apparues dans ses œuvres dès 2003. Mais au lieu d’en être le sujet principal, elles constituent un élément dans un ensemble de paysages abstraits. En complément des toiles, l’artiste a également travaillé sur des objets ordinaires et des bombes aérosol usagées. Reka : « Cette exposition est presque comme un mood board qui explore le thème du mirage, notre vision pouvant être trompeuse. Dans un mirage, vous voyez ce que vous désirez voir ». Fusionnant les backgrounds classiques et populaires, l’artiste se plait à casser les frontières entre formes et contours : sur mur ou sur toile, les personnages ou objets s’imbriquent les uns aux autres dans un seul et même plan par le jeu d’étonnants méandres rectilignes : il faut presque loucher pour voir ce qui s’y cache… « Mon style », dit-il, « s’est simplifié, est devenu plus abstrait au fil des années. Je me focalise davantage sur l’harmonie globale que sur le contenu, sur le lien entre chaque ligne individuelle et chaque forme ». Un mirage qui se révèle aussi un virage vers l’abstraction, où le Cubisme prend l’ascendant sur le Surréalisme – deux mouvements artistiques où il puise son inspiration. De là à dire que le travail de Reka est carré, il n’y a qu’un pas… Carré, dans le soin qu’il met à exécuter ses figures à l’esthétique particulière, faites d’aplats aux couleurs vives, de courbes et de lignes où la peinture s’imprime sur les supports sans une bavure. Carré, dans ses compositions où des patchworks aux accents pop et sans couture flirtent avec la géométrie. Quel que soit l’angle duquel on regarde ses peintures, leurs perspectives mouvantes nous invitent à la réflexion, voire à l’illusion d’optique par le jeu des couleurs, des tracés et des volumes. A découvrir sur Artistik Rezo : [Source texte : © James Reka / Courtesy Galerie Mathgoth] |
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