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Exposition « La vie est nue » – Ma Desheng – Galerie Wallworks

Solène Chaillat 8 février 2018
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Peintre, graveur, calligraphe, performer, poète… Ma Desheng est avant tout un homme libre et un artiste dont l’œuvre reflète une furieuse volonté de vivre. Né à Pékin en 1952, il est l’un des membres fondateurs du groupe Xingxing (“Les Etoiles”), premier mouvement artistique dissident post-maoïste en Chine, qu’il quitte définitivement en 1985 avant de s’installer un an plus tard à Paris.

Le corps féminin a toujours été un thème récurrent dans l’œuvre de Ma Desheng, de ses débuts au travers de techniques traditionnelles comme la calligraphie, puis au feutre sur papier lors de sa convalescence, jusqu’aux grands formats à l’acrylique. Symboles de paix et de beauté pour Ma Desheng, ses silhouettes féminines illustrent un besoin charnel de représenter la vie que l’artiste fait danser sur la toile en totale liberté.

Né à Pékin en 1952, Ma Desheng fait partie des tout premiers artistes contemporains chinois qui anticipent le mouvement de réformes et d’ouverture initié par Deng Xiaoping à la fin des années 1970. Souffrant très jeune d’une grave maladie, il est contraint de se déplacer en béquilles, ce qui n’a cependant pas restreint sa productivité et sa créativité. Autodidacte, commençant comme dessinateur industriel puis comme graveur, il entre très rapidement en contact avec d’autres artistes chinois aujourd’hui internationalement reconnus tels Ai Weiwei ou Wang Keping. En 1979, Ma Desheng fonde avec ces derniers, et d’autres comme Huang Rui ou Li Shuang, le groupe Les Etoiles (Xingxing), premier mouvement artistique d’avant-garde en Chine. Après des temps difficiles, au sortir de la Révolution culturelle et de la période maoïste imposant le réalisme socialiste, le travail du groupe des Etoiles et de Ma Desheng apparait comme une véritable renaissance.

Ma Desheng participe du renouveau de la peinture chinoise en donnant une place centrale au corps humain, là où dominait de manière ancestrale le paysage. Paradoxalement, c’est lorsqu’il quitte la Chine en 1985 pour s’installer en France un an plus tard, qu’il donnera un véritable élan à sa peinture. Entre abstraction et figuration, ses silhouettes féminines deviennent le véritable sujet du tableau, souvenirs lointains de nos “Vénus” callipyges préhistoriques. Elles envahissent la toile, décomposées dans l’esprit d’un Henry Moore, prises pour certaines de la frénésie des danses matissiennes.

[ Source : communiqué de presse ]


Retrouvez ici notre dossier sur tous les vernissages du mois de Février.

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