Exposition « La Force de l’Instant » – Jihee Han – Compagnie Française de l’Orient et de la Chine
Exposition « La Force de l’Instant » – Jihee Han – Compagnie Française de l’Orient et de la Chine Œuvres de Jihee Han Du 27 avril au 30 août 2017 Du lundi au samedi de 10h à 19h Entrée libre Compagnie française de l’Orient et de la Chine |
Du 27 avril au 30 août 2017 Depuis 2011, la Compagnie Française de l’Orient et de la Chine accueille régulièrement des expositions d’artistes, de designers et de photographes sur les deux étages du concept store historique de la CFOC à Paris, au numéro 170 du boulevard Haussmann. Conçue en collaboration avec Emerige, cette deuxième exposition (la précédente était dédiée en 2016 au photographe d’origine chinoise Zeng Nian) est consacrée aux paysages abstraits de Jihee Han, jeune peintre sud-coréenne. Empreintes de poésie, les œuvres de Jihee Han appellent au voyage intérieur et à la méditation. À la croisée de l’abstraction et de la figuration, son travail permet de prendre ses distances avec les représentations, d’éliminer le superflu pour « laisser l’espace à l’espace » *. Pour son exposition à la CFOC, Jihee Han a réalisé de nouvelles toiles en renouvelant leur format par l’utilisation du triptyque et du diptyque. Ces œuvres font abstraction de tout objet et de tout personnage. Établir une conversation avec les objets de la boutique du boulevard Haussmann, devient une source de réflexion inédite pour l’artiste. Il s’agit pour elle d’obtenir un nouveau rythme entre sa peinture et l’espace par la recherche d’une harmonie avec cet environnement unique. Entre voyage pictural et exploration des états de l’eau, les œuvres de Jihee Han se situent entre la figuration du paysage naturel et l’abstraction. Une mer calme, un iceberg en suspension, des monts enneigés ou des chutes d’eau cohabitent au fil des coups de pinceaux et nous plongent dans un calme apaisant suspendu dans le temps. La jeune artiste coréenne nous emmène de l’altitude 0 de l’océan aux nuages qu’atteignent les sommets montagneux. Cette escalade depuis l’état liquide jusqu’à l’état solide est aussi une quête spirituelle mêlant la dualité du Ying et du Yang. Solidité et rigidité, noir et blanc, vide et plein, sont des contradictions par lesquelles la peintre cherche à marier l’esprit et le corps. « Le plus dur à peindre, c’est le spirituel qui devient matérialité » nous dit-elle lorsqu’elle définit ses « paysages abstraits ». Jihee Han maîtrise à la perfection la légèreté des traits qui traduisent le mouvement des éléments. La présence et le geste spontané de l’artiste sont palpables et laissent progressivement place à des compositions qui apaisent nos sens. Un roc ou une banquise se décrochent de la composition, alors portés de manière éblouissante par le vide laissé par l’artiste. La force de suggestion créée par le blanc permet à notre esprit de se libérer, de voyager et d’explorer ces contrées proches de l’abstraction dans lesquelles l’homme est dépassé et dépossédé. Si la palette chromatique de Jihee Han nous semble limitée au premier regard, elle est pourtant une aventure de couleurs, de tons, du bleu au gris, qui nous laisse le temps de respirer et de rêver. [Sources : © communiqué de presse] |
Articles liés
“Chaque vie est une histoire” : une double exposition événement au Palais de la Porte Dorée
Depuis le 8 novembre, le Palais de la Porte Dorée accueille une double exposition inédite, “Chaque vie est une histoire”, qui investit pour la première fois l’ensemble du Palais, de ses espaces historiques au Musée national de l’histoire de...
“Les Imitatueurs” à retrouver au Théâtre des Deux Ânes
Tout le monde en prend pour son grade, à commencer par le couple Macron dans un sketch désormais culte, sans oublier Mélenchon, Le Pen, les médias (Laurent Ruquier & Léa Salamé, CNews…), le cinéma, la chanson française (Goldman, Sanson,...
La danseuse étoile Marie-Agnès Gillot dans “For Gods Only” au Théâtre du Rond Point
Le chorégraphe Olivier Dubois répond une nouvelle fois à l’appel du Sacre. Après l’opus conçu pour Germaine Acogny en 2014, il poursuit, avec For Gods Only, sa collection de Sacre(s) du printemps qu’il confie cette fois-ci à la danseuse...