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Exposition « collective » – Galerie NUNC!PARIS

17 janvier 2017
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« Collective »

Œuvres de C215, KOUKA, LEVALET, LOGAN HICKS, JIMMY C , STEW et ROMAIN FROQUET

Du 19 janvier au 18 février 2017

Vernissage le 19 janvier à partir de 18h 

Galerie NUNC!PARIS
3 rue d’Arras
75005 
M° Cardinal Lemoine

Nunc!Paris

15826335 1232213630201684 7554521780394240589 n copieDu 19 Janvier au 18 Février 2017

Pour donner le coup d’envoi de cette nouvelle année, Critères Éditions et la galerie NUNC! Paris présentent «COLLECTIVE», l’exposition.

Sept artistes talentueux, aux univers très différents, mais dont le point commun réside dans leur collaboration avec Critères Editions. Chacun de ces artistes a un ouvrage qui lui est dédié dans la collection Opus Délits, la plus large collection de livres sur le Street art en Europe.
Du 19 Janvier au 18 Février 2017, se déroulera cette exposition riche et variée, composée d’originaux, de sérigraphies et Digigraphies®

Avec la participation de : 

Capture décran 2017-01-17 à 17.44.00C215 (OPUS DÉLITS #5, #41, #53, #61)

Lorsque l’on parle aujourd’hui du Street Art en France, il est impossible de ne pas mentionner C215. Il a bien sûr posé ses pochoirs sur les murs de Paris et de Vitry-sur-Seine, mais aussi à New York, New Delhi, Moscou, Dakar, Sao Paulo, Tel Aviv ou encore Port-au-Prince. Le détail de ses portraits, leurs couleurs éblouissantes marquent le passage de l’artiste et captent l’attention des passants pour s’inscrire dans leur mémoire. Ces portraits poussent souvent à la réflexion, animant les débats autour de sujets de société, parfois d’actualité. D’autres fois, ses portraits rendent tout simplement hommage à une histoire personnelle. Le beau, l’étrange, la polémique, le témoignage social… C215, c’est tout cela à la fois. Voilà pourquoi ce deuxième Opus Délits était nécessaire afin de rendre justice au travail de l’un des plus grands talents de l’art du pochoir français.


Capture décran 2017-01-17 à 17.44.03KOUKA (OPUS DÉLITS #21)

Au détour d’une rue, en hauteur, sur des immeubles, au milieu de la jungle urbaine, les guerriers Bantus de Kouka veillent… Fièrement plantés, la lance en main, sans agressivité, ces gardiens inatteignables font partie intégrante de la recherche graphique de Kouka. L’identité, la quête de soi, les origines forment le socle sur lequel cet artiste bâtit son travail. Au Brésil, au Congo, à Bruxelles, à Paris, ses œuvres traversent les frontières, avec toujours ce même but : provoquer l’interrogation des citadins sur nos origines. De fait, chacun interprète ces guerriers avec ses propres références. Les Brésiliens pensent que ce sont des Indiens, les Sud-Africains des Zoulous, à Paris ou ailleurs des Massais. Berceau du brassage culturel, la ville est le lieu de l’ouverture et de la découverte. C’est dans cette démarche et avec la volonté d’ouvrir l’Art au public non-initié que s’inscrit la peinture de Kouka : au plus près de l’Homme, mais aussi là où l’humanité fait le plus défaut.


Capture décran 2017-01-17 à 17.44.05LEVALET (OPUS DÉLITS #38) 

Levalet n’a peur de rien. Surtout quand il s’agit avec humour et perspicacité de mettre l’humanité en scène sur les murs de Paris et ailleurs. Aidé d’une formidable faculté à dessiner à l’encre de Chine des clichés de nos situations quotidiennes, Levalet a la tendresse corrosive et n’oublie pas de se représenter lui-même parmi l’armée de singes que nous sommes. Les originaux de l’artiste s’apprécient sans modération et laissent sur la figure de nos contemporains la trace de ce qui nous est propre… le rire. 

Capture décran 2017-01-17 à 17.44.16LOGAN HICKS (OPUS DÉLITS #43)

New-Yorkais dans l’âme, Logan HICKS est un amoureux des grandes villes, des architectures grandioses et raffinées, des espaces apprivoisés par l’homme. Fasciné par les foules, il apprécie aussi le simple fait de se promener seul, la nuit, dans les rues désertées par les gens endormis. Pour Logan Hicks, chaque instant de la vie urbaine est un instant magique, propice à la réflexion et à l’introspection, sujet à une nouvelle oeuvre. Paradoxalement, son art ne s’expose que rarement dans la rue, il crée surtout des pièces qui vont orner les bâtiments de l’intérieur. Mais que ce soit dans une galerie, un gratte-ciel ou dans la rue, on n’a jamais fini d’apprécier chaque détail minutieux des oeuvres gigantesques de Logan HICKS.

Capture décran 2017-01-17 à 17.44.17JIMMY C (OPUS DÉLITS #45)

 Entre infiniment grand et infiniment petit, Jimmy C explore les connexions entre les atomes et les planètes ou encore entre l’homme et la mégalopole à travers des portraits aux points colorés, vibrants d’une poésie mélancolique. Ces petites gouttes, juxtaposées les nes aux autres, sont à la fois particules séparées et, avec du recul, cohésion pour constituer un tout. Artiste nomade, Jimmy C a posé sonregard aiguisé sur les réalités urbaines des villes qui ont jalonné son parcours. Fasciné par les transformations qu’elles opèrent sur les hommes, il a donné vie à des personnages-immeubles , remis en contexte des célébrités, saisi au passage les habitants comme les sans-abris. Perdent-ils leur humanité pour devenir ville ou bien la cité prend-t-elle visage humain ? En filigrane : le cœur, fil rouge de lecture, la primauté pour l’artiste de l’émotion sur l’intellect.

Capture décran 2017-01-17 à 17.44.21STEW (OPUS DÉLITS #65)

Composé de personnages inspirés de divinités orientales, de geishas ou de samuraïs, ou encore de carpes et de hérons, l’art de Stew repose sur une sagace appétence pour la culture asiatique et notamment japonaise. Mais son univers artistique ne se cantonne pas à une simple reproduction d’un héritage traditionnel. Il ouvre les portes à un mélange passé/présent, orient/occident. Ce métissage temporel et culturel offert au passant est une invitation à la rencontre et à la réflexion sur notre manière de vivre. 

Capture décran 2017-01-17 à 17.55.33 copieROMAIN FROQUET (OPUS DÉLITS #73)

Romain Froquet trace des lignes, tisse des liens. Dans l’espace, dans le temps, avec la nature, entre les hommes. Membre du 9e Concept, un collectif artistique éclectique et pluridisciplinaire, Romain Froquet s’est d’abord construit seul. À force d’observation, de curiosité, de rencontres, le Parisien d’origine Lyonnaise s’est forgé une identité graphique, une signature née du mouvement, construite par le geste. Du dessin à la peinture, de la figuration à l’abstraction, du noir et blanc à la couleur, de l’atelier à la rue, Romain Froquet cartographie le monde. Celui qu’il voit, ceux qu’il y voit, celui qu’il vit. Pour le suivre, il faut entrer dans ses formes, s’y perdre, lire entre les lignes, pour mieux l’y retrouver, parfois s’y trouver.

A découvrir sur Artistik Rezo :
– Vernissages – Paris – Janvier 

[Source texte et visuel : communiqué de presse / Photo 1 : © C215 / Photo 2 : © KOUKA / Photo 3 : © Levalet / Photo 4 : © LOGAN HICKS / Photo 5 : © JIMMY C / Photo 6 : © STEW / Photo 7 : © ROMAIN FROQUET ]

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